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expos Hergé et Guerres Secrètes

posté le 20/12/2016

Des enquêtes, du début du XXe jusqu’à la guerre froides, et une forte liaison avec le monde du cinéma. Voilà 2 expositions qui nous intéressé en cette fin d’année et qu’il est encore temps d’aller voir jusqu’en janvier ! Guerres Secrètes aux Invalides et Hergé au Grand Palais.

Le monde de l’espionnage fascine depuis des décennies. A la fois au cinéma où des personnages comme James Bond ou Jason Bourne rassemblent toujours autant les foules, mais aussi dans la vie réelle ou le secret total entourant les missions des agents développe une certaine mythologie moderne. C’est tout l’objet de l’exposition Guerres Secrètes qui se tient en ce moment au Musée de l’Armée des Invalides. Séparée en 2 partie qui ont de quoi bien nous occuper pendant près de 2h, l’exposition s’étend sur une période qui précède tout juste la première guerre mondiale jusqu’à la guerre froide.

Organisée non pas par ordre chronologique mais par division, nous allons de la formation des agents jusqu’à l’illustration du contre-espionnage en passant par le renseignement ou l’infiltration. De nombreux documents et accessoires ont ainsi été déclassifiés et l’on peut retrouver aussi bien des ordres d’exécutions, d’anciens manuels d’instructions, de nombreuses armes, affiches de désinformations, témoignages vidéos … Tout est fait pour bien comprendre le rôle des agences de renseignements et on s’intéresse autant au services français qu’aux services anglais, allemands ou russes. Les légendes de l’espionnage ne sont pas non plus oubliées à l’instar de Mata Hari, de la démonstration d’Enigma ou de l’affaire du Rainbow Warrior révélée au public.

Ce qu’il y a également d’intéressant dans l’exposition, c’est le parallèle qui est fait entre la réalité et la fiction, nous rappelant régulièrement la légende entretenue autour de l’espionnage, on remarque que de nombreuses chose que l’on pensait purement bondesques comme les chaussures à lame rétractable ou le parapluie bulgare ont réellement eu leur utilité. Et pour les plus cinéphiles, nous aurons l’occasion de voir quelques costumes et accessoires de James Bond et OSS117. Bref, une exposition fascinante à découvrir rapidement.

Au Grand Palais, c’est le cultissime qui se dévoile plus de 30 ans après sa disparition dans une exposition aussi intéressante sur l’homme que sur son art. Ici encore, pas d’ordre chronologique mais une répartition des salles par thématique. Et étonnamment, c’est par un aspect moins connu du spécialiste de la ligne claire que l’expo débute, avec ses essais réussi de peinture d’art moderne puis par ses influences pop, ses goûts artistiques qui ont évolué au fil du temps, qu’il a influencé autant qu’ils l’ont influencé. Puis place évidemment à Tintin, à la construction du récit par Hergé, à sa conception des personnages, à son succès phénoménal avec de nombreuses planches de travail bien avant qu’elles ne retrouvent leur forme définitive. A la fois foisonnante de détails et n’oubliant pas son côté ludique avec reproduction de Moulinsart ou de la fusée d’On a marché sur la Lune, l’exposition nous présente une foule de documents passionnants pour tous les amateurs.

Ne sont pas oublié non plus ses collaborations, notamment avec celui qui deviendra Tchang, ses débuts dans le Petit Vingtième, ses commandes pour le public français ou de réclames. Avec de nombreuses fresques au murs, on se retrouve bien plongé dans les cases des bandes-dessinnées que l’on connait et tous les tomes ont leur place et certains de leurs secrets révélés, jusqu’à l’inachevé Alph-Art. Bref, une belle expo qui, comme Tintin, devrait bien rassembler toute la famille !

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