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Sharknado 3, critique

posté le 27/07/2015

Une nouvelle tornade pour les requins d’Asylum qui va encore plus loin dans le n’importe quoi. Sharknado 3 souffre de son cĂŽtĂ© trop attendu mais les fans devraient ĂȘtre encore ravis.

AprĂšs le record d’audience et de tweets de Sharknado 2, il Ă©tait bien normal que le studio spĂ©cialisĂ©s dans les nanars Asylum et la chaĂźne SyFy continuent sur leur lancĂ©e et lancent un 3e volet ! Mais aprĂšs l’invasion dĂ©jantĂ©e de New York par les tornades de requins, qu’est-ce que les « scĂ©naristes » allaient pouvoir trouver de plus Ă©norme ? Et bien attaquer toute cĂŽte est Ă©videmment ! L’introduction du film se fait donc Ă  Washington oĂč notre hĂ©ros toujours campĂ© par un Ian Ziering sauvera cette fois le prĂ©sident des machoires des requins pendant 10 minutes qui donne le ton avec ce qu’il fat de moneyshots fauchĂ©s et mal jouĂ©s.

Puis l’intrigue se calme, joue sur les clichĂ©s de la famille sĂ©parĂ©e qui doit se retrouver au parc d’attraction Universal en Floride (ça coĂ»te moins cher Ă  produire de tourner Ă  la maison, Universal Ă©tant la maison mĂšre de SyFy) avant de rejoindre Cap Canaveral pour un ultime sauvetage Ă  grande Ă©chelle. MalgrĂ© quelques petits rebondissements sans intĂ©rĂȘts le film perd en rythme et ne se montre pas aussi dingue qu’on pouvait l’espĂ©rer malgrĂ© quelques petites bonnes idĂ©es, les guests et acteurs vraiment mauvais en second plan se font rares. Heureusement qu’il y a quelques morts trash pour nous Ă©gayer un peu pendant ce temps lĂ  (Ă  ce titre l’ancien hĂ©ros de Malcom souffre bien).

Ne lĂ©sinant pas sur les boobs au ralenti (oui, on peut sortir d’un avion de chasse Ă©crasĂ© dans un lac en petite culotte ultra sexy) et sur les tonnes de sang numĂ©rique hideux, Sharknado 3 assume et revendique son statut de nanar mais de maniĂšre moins spontanĂ©e que sur les 2 prĂ©cĂ©dents volets. Ici tout fait tout de mĂȘme un peu surfait. Mais on ne boudera pas notre plaisir rĂ©gressif devant le grand final dans l’espace avec un David Hasselhoff Ă©gal Ă  lui-mĂȘme (mais qui n’a mĂȘme pas bĂ©nĂ©ficiĂ© d’une petite rĂ©fĂ©rence Ă  Alerte Ă  Malibu ou Ă  K2000) dans des sĂ©quences Ă  la tronçonneuse laser qui doivent faire dĂ©jĂ  mourir d’envie Robert Rodriguez et son futur Machete Kills in Space. Allant jusqu’Ă  l’accouchement intra-requin bien crade, les crĂ©ateurs de cette saga au rabais osent quand mĂȘme tout avec le plus absolu mauvais gout du nanar pour contenter les fans.

Ne lĂ©sinant pas sur les idĂ©es dĂ©biles, Sharknado 3 est donc encore le gros nanar que l’on pouvait attendre mais le sentiment de surprise et de spontanĂ©itĂ© commence Ă  se diluer sous la volontĂ© absolue de faire effet Ă  chaque fois et devant  un ventre mou qui peine Ă  relancer l’intrigue qui manque de bulletins mĂ©tĂ©os dĂ©jantĂ©s et de fonds verts dĂ©gueulasses. On espĂšre que la suite dĂ©jĂ  annoncĂ©e reprendra du poil de la bĂȘte.

Merci en tout cas Ă  @CanalSat et @Syfy de nous avoir fait partager ce moment dans un cadre de choix (l’Aquarium de Paris et ses requins) et avec l’ultra guest star de Sharknado 3, Bruno Salomone au rĂŽle effectivement trĂšs improbable.

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