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Comics en vrac : Walking Dead, Batman, Wytches, Deadly Class

posté le 27/11/2015

Avant de s’intĂ©resser le mois prochain aux comics Ă  offrir ou Ă  s’offrir pour les fĂŞtes, petite revue des comics sortis ces dernières semaines et qui mĂ©ritent un coup d’oeil, attention, ils sont sombres et violents !

A peine quelques semaines après un tome plutĂ´t dĂ©cevant en grande partie centrĂ© sur Carl, voilĂ  dĂ©jĂ  le 25e numĂ©ro de Walking Dead qui revient cette fois sur Rick avec le retour de Michonne et la menace toujours prĂ©sente de Negan. Cette fois le rythme est mieux rĂ©parti entre les diffĂ©rents personnages et l’auteur continue de nous montrer comment la vie a presque pu reprendre son cours avec une sociĂ©tĂ© civilisĂ©e qui peut vite atteindre ses limite mais se montre bien intĂ©ressante. L’Ă©quilibre est ici plus rĂ©ussi mais Carl, que l’on commençait Ă  apprĂ©cier avec son Ă´tĂ© mature devient finalement une cause bĂŞte de conflit et d’aventures dont on aurait pu se passer. Si la remise en contexte est intĂ©ressante, on attend pourtant toujours que l’intrigue dĂ©colle avec de vrais moments de tension et après 3 tomes d’exposition de cette nouvelle donne, on espère que cela va s’accĂ©lĂ©rer Ă  la prochaine lecture, ce que l’Ă©pilogue nous entraĂ®ne vraiment Ă  croire.

Après un premier tome test concluant, Urban Comics enchaĂ®ne et nous propose dĂ©jĂ  le second de Deadly Class qui permet Ă  Rick Remender d’approfondir le passĂ© de certains personnages de l’entourage de Marcus tout en montrant dĂ©jĂ  quelques conflits entre ces diffĂ©rents personnages Ă  fort caractère. Le rythme est lĂ  jusqu’Ă  un assaut meurtrier final particulièrement intense. Maintenant l’ambiance 80’s et punk ne constitue plus le seul intĂ©rĂŞt du comics puisque nous nous sommes attachĂ©s Ă  ces personnages complexes aux aventures qui sortent de l’ordinaire et sont parfois relativement imprĂ©visibles pour le pire (cette idĂ©e grotesque de la chiasse du hĂ©ros) comme pour le meilleur. Remender s’Ă©clate et aux dessins, Craig Wes est toujours aussi efficace ! Vivement la suite !

7e tome pour le Batman de Scott Snyder et Greg Capullo qui voit le retour du Joker ! Après une menace qui tombait un peu Ă  plat dans le 4e tome qui avait en plus le dĂ©faut d’arriver après la grande saga des Hiboux, le plus grand ennemi de Batou vient donc encore faire des siennes Ă  Gotham, contaminant toute la population qui se lance aux trousses de l’homme chauve-souris. Reprenant des Ă©lĂ©ments de ses sagas prĂ©cĂ©dentes pour en faire une sorte de conclusion, le Joker est donc ici mieux travaillĂ© plus logique et toujours aussi tarĂ© et imprĂ©visible avec une histoire un peu plus Ă  la hauteur de ce que l’on attendait.
Cependant Snyder s’emmĂŞle un peu les crayons en recourant trop souvent aux flashbacks inutiles remontant parfois seulement Ă  quelques heures avant les Ă©vĂ©nements dĂ©crits, dĂ©samorçant alors rĂ©gulièrement toute tension et action. On perd rĂ©gulièrement en rythme et en continuitĂ© et c’est bien dommage car le rĂ©cit avait plus de potentiel pour ĂŞtre Ă©pique et dramatique. Mais si l’auteur a les yeux plus gros que le ventre, ce n’est pas le cas du dessinateur qui est toujours aussi bon aux crayons et dont on apprĂ©cie le trait et le dĂ©coupage Ă  chaque page. On passera par contre plus rapidement sur les petites histoires de la seconde partie du tome pour rendre le Joker encore plus flou, sans grand intĂ©rĂŞt.

Snyder toujours avec Wytches. Après avoir revisitĂ© le mythe du vampire, l’auteur continue son boulot en creator owned avec les lĂ©gendes entourant les sourcières qu’il voit Ă©videmment d’une toute autre façon, comme des crĂ©atures millĂ©naires qui profitent des envie de certains prĂŞts Ă  sacrifier leur entourage pour obtenir quelque chose. Avec un ton très personnel, il s’intĂ©resse donc Ă  une famille qui a affaire Ă  ces Ă©tranges et horribles crĂ©atures et si l’horreur est bien lĂ , l’essentiel est surtout une belle histoire entre une fille maudite et son père qui va tout faire pour la sauver. C’est bien cet aspect qui nous fait accrocher au comics dont le contexte et l’histoire reste tout de mĂŞme presque prĂ©visible. Mais on n’oubliera pas le travail de Jock qui imprime au crayon une atmosphère torturĂ©e au rĂ©cit qui lui sied Ă  merveille. A dĂ©couvrir.

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