Accueil > Actu ciné, Cinéma, Top > Jake Gyllenhaal en 7 rôles

Jake Gyllenhaal en 7 rôles

posté le 27/11/2014

Ce mois de novembre, c’est incontestablement Jake Gyllenhaal qui va marquer les esprit au cinéma avec sa performance dans Night Call. Depuis ses débuts l’acteur se révèle particulièrement dans tous lesstyles et avec sovent d’excellents réalisateurs confirmés ou en devenir. Petite revue des 7 rôles les plus intéressants qu’il a porté !

La révélation : Donnie Darko

C’est en 2001 qu’on le découvre dans le premier film du petit génie Richard Kelly : Donnie Darko. Campant l’ado schizo du titre, il a des visions de lapin géant et morbide et de fin du monde, met en déroute la société bien pensante des années 80 de sa petite ville et fini par voyager dans le temps. Il excelle en gamin perturbé et fait déjà preuve d’un certain magnétisme qui n’aura de cesse de nous étonner. Des débuts extrêmement prometteurs qui seront vite confirmés.

La confirmation : Jarhead


Après le succès aux oscars d’American Beauty, le réalisateur Sam Mendes embarque Jake Gyllenhaal dans son nouveau film qui s’intéresse à des soldats en missions en Arabie Saoudite et qui s’ennuient comme jamais en attendant de tirer leur coup … de fusil. L’acteur y campe l’un des soldats les plus perturbés et exubérants avec brio. Après le blockbuster Le Jour d’Après, c’est cette fois un choix de film politique audacieux (ce ne sera pas son seul) et un rôle marquant, le début d’une longue série.

L’ascension : Le Secret de Brokeback Mountain


Juste après Jarhead, il s’embarque dans un autre projet audacieux, le délicat film d’Ang Lee racontant la romance de deux cowboys alors qu’il gardent des moutons en plein transhumance. Il y campe le role de Jack Twist avec une véritable tendresse et en même temps assez de force pour répondre à l’émotion délivrée par Heath Ledger également remarquable. Le film sera plébiscité dans de nombreuses cérémonies dont les Oscars, mettant alors en lumière toute la délicatesse du jeu de Gyllenhaal, tranchant radicalement avec son film précédent.

L’obsession : Zodiac


C’est ensuite le génie David Fincher qui l’embauche pour jouer dans l’un de ses meilleurs films, le thriller Zodiac. Aux côtés d’acteurs aussi talentueux que Robert Downey Jr et Mark Ruffalo, il y endosse la chemise du journaliste Robert Graysmith qui a enquêté sur ce tueur en série qui a sévi dans la région de San Fransisco dans les années 70 et qui suscite encore aujourd’hui beaucoup de question. Son personnage est complètement obsédé par cette enquête, au point de mettre sa vie en danger et son couple de côté. Un aspect obsessionnel que l’on repérait dès Donnie Darko et que l’on retrouvera dans la plupart des rôles dans lesquels il s’est le plus investi.

La pression : End of Watch


Après plusieurs rôles lui permettant d’aborder des genres bien différents, de la romance (Love et autres Drogues) à la SF (Source Code), il se rase à nouveau le crâne pour le réalisateur David Ayer qui en fait un flic en patrouille de Los Angeles dans un film particulièrement intense. Plongé dans le quotidien de la LAPD, entre vie perso pleine de promesse et la mise à prix de sa tête par un cartel, il montre plusieurs facette de jeu pour un personnage entier. Le film est une bonne claque et Jake Gyllenhaal y est comme souvent brillant, s’effaçant derrière le rôle sans oublier la prestance qu’il doit y apporter.

La fascination : Enemy


Rôle secondaire dans Prisoners du québécois Denis Villeneuve, Jake Gyllenhaal retrouve tout de suite le le réalisateur pour un rôle de premier plan dans le thriller psychologique et labyrinthique Enemy. Professeur un peu déprimé, il trouve son double qui semble mener une vie plus inspirante. Un double rôle tourmenté fascinant qu’il explore à la perfection. On se pose autant de questions que le personnage paranoïaque de manière fascinante. Il montre alors qu’il peut endosser des rôles de plus en plus complexes.

L’oscarisation : Night Call


Avec maintenant une certaine maturité dans son jeu, il s’autorise des rôle de plus en plus fous et obsédés, au point qu’il s’investi cette fois physiquement en perdant plusieurs kilos pour son rôle de journaliste des bas-fonds à la recherche de la moindre image choc dans Night Call. Une prestation folle, hypnotique, entre la grandiloquence et la sensibilité exacerbée qui a tout pour le faire concourir très sérieusement aux oscars. Et vu sa carrière sans faute, une statuette serait grandement méritée !

publié dans :Actu ciné Cinéma Top

  1. Pas encore de commentaire