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Critiques express : Valerian, Cars 3, Colossal, la 9e Vie de Louis Drax

posté le 02/08/2017

Vu que c’est les vacances, on ne va pas non plus s’attarder sur tous les films en salles mais c’est tout de même bien d’en parler pour donner son avis. Focus donc sur 2 blockbusters ciné avec l’attendu Valérian et la cité des mille planètes de Luc Besson et Cars 3 des studios Pixar mais aussi sur Colossal sorti en e-cinema et la 9e Vie de Louis Drax sorti directement en vidéo !

Après la catastrophe atomique débilo-intersidérale Lucy, on peut dire que beaucoup de monde s’attendait au pire pour le nouveau film de Luc Besson. Il faut dire qu’il rêve son adaptation de la BD culte de Christin et Mézière Valérian et Laureline depuis sa plus tendre enfance et s’octroie pour cela le plus gros budget jamais rassembler pour une production française, se lançant alors sur les terres des mégablockbusters hollywoodiens et le résultat n’est pas si insupportable qu’on aurait pu le croire !
Dans Valérian et la Cité des Mille Planètes, les agents Valérian et Laureline doivent enquêter sur une étrange anomalie grandissant au centre de la méga station spatiale Alpha et il se pourrait que ce soit lié à la disparition d’une planète il y a 30 ans. Une foule de péripétie attend nos héros qui vont découvrir les moindres recoins des plus exotiques au plus sombres de la cité cosmopolite. Et de ce côté, Luc Besson va bien assurer. Le voyage de plus de 2h de film est particulièrement bien rythmé avec une réalisation avant tout basée sur l’action qui dépote et tente mêmes quelques excentricités dans des environnements que l’on n’a jamais eu l’occasion de voir au cinéma. Le réalisateur français fait son Star Wars et y va à fond pour créer des environnements insolites et peuplades étranges à grand renforts d’effets visuels réussis.
Mais Luc Besson ne peut pas échapper à lui-même et l’intrigue qu’il a écrit lui-même est évidemment racontée avec des gros sabots et trop de sérieux et des personnages mal caractérisés et inintéressants qui ne sont pas aidés par des comédiens insignifiants. On se contentera donc d’apprécier le film pour ce qu’il est, un divertissement sincère et rythmé qui fera passer un bon moment en salles sans trop y réfléchir.

Avec Cars 2, Pixar avait osé lancer sa franchise dans une direction  diamétralement opposée au premier film en faisant du crétin Martin la star d’un film d’espionnage sur roues. Pour ce 3e volet, les créateurs ont préféré revenir aux sources du premier film et conclure d’une certaine manière le parcours de Flash McQueen. En effet, avec l’arrivée d’une nouvelle génération de voitures ultra connectées et performante, notre héros perd du terrain. Mais voulant retarder le plus possible la fin de sa carrière il se lance le défi de gagner une dernière course.
Un peu à la manière de Rocky et tous les films sportifs, Cars 3 est donc un film sur l’entrainement et le coaching de la stars pour s’accomplir et montrer que tout est possible. Avec des courses prenantes et quelques moments très drôles (cette embardée une une course de stock car), le film ose toutefois aborder la question d’accepter son âge et de passer le relais. Un discours donc plus profond qu’une simple course et qui fera autant réfléchir les adultes que les gamins pourraient trouver une nouvelle idole. Bref, un bon moment familial encore offert par Pixar.

Un film avec Anne Hathaway et un monstre géant qui sort directement en e-cinéma ? C’est étonnant … Et quand on plonge dans le film qui navigue entre plusieurs thématiques qui n’ont rien du blockbuster, on se dit qu’en effet, le film aurait sans doute eu du mal à trouver son public en salles, surtout en plein été, même si le grand écran aurait été appréciable. Nacho Vigalondo à qui l’on doit l’étonnant Timecrimes nous raconte l’histoire de Gloria qui retourne dans sa ville natale après avoir perdu son travail et son fiancé. Avec son ami d’enfance et au détour de soirées arrosées, elle découvre qu’elle est étrangement liée à une créature géante qui a fait son apparition à Séoul.
Démarrant sur un ton léger et s’amusant du parallèle entre l’alcool et les catastrophe du monstre, le film devient petit à petit plus sombre, révélant la face caché de cet ami d’enfance. A la fois film de reconstruction personnelle et contre l’alcool, il montre aussi comment des personnes peuvent s’auto-détruire. Tout cela fait de Colossal un film intimiste aux images pourtant parfois impressionnantes, qui part un peu dans tous les sens et ne sait pas exactement sur quoi se concentrer mais il n’en est pas moins intéressant. Il mérite donc bien un coup d’oeil dans votre été.

Enfin, le nouveau film d’Alexandre Aja, la 9e Vie de Louis Drax vient de sortir directement en vidéo, de manière complètement inaperçue. Oui le réalisateur de Haute Tension et de l’excellent remake de la Colline a des yeux a le droit seulement à une sortie DTV. Il s’intéresse ici à la vie du jeune Louis Drax qui a frôlé la mort et se retrouve dans le coma. Alors le docteur Pascal va enquêter pour savoir ce qui lui est arrivé et si ses parents sont responsables. Dans la droite lignée de Horns mais sans le second degré mordant, accentuant au contraire les émotions, nous restons donc ici dans une histoire sur la culpabilité dans le même genre d’environnement. Le film navigue ainsi entre le drame et le fantastique à la manière de Quelques Minutes après minuit sans atteindre toutefois le même degré d’émotion ou le même usage précis du fantastique, en faisant alors un film relativement anecdotique

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