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Critiques express : Money Monster et the Nice Guys

posté le 18/05/2016

En plein festival de Cannes sortent 2 des films amĂ©ricains les plus attendus du mois, Money Monster et the Nice Guys. Et comme les deux sont plutĂ´t rĂ©ussi, ça vaut le coup de s’y intĂ©resser de plus près !

Jodie Foster en cinĂ©aste est aussi Ă©clectique que les diffĂ©rents rĂ´les de sa riche carrière. Et après l’Ă©mouvant Complexe du Castor avec son pote Mel Gibson et la rĂ©alisation d’Ă©pisodes de House of Cards et Orange is the New Black, elle revient cette fois avec un thriller qui n’a pas sa langue dans sa poche. En effet, avec Money Monster, elle met en scène un prĂ©sentateur d’une Ă©mission financière pris en otage par un jeune qui a tout perdu après avoir suivi ses conseils, mettant alors au grand jour les manipulations des empires financiers.

Non seulement il est question de dĂ©noncer les mĂ©dias et la finance mais en plus la rĂ©alisatrice le fait sans lourdeur, en maĂ®trisant parfaitement la tension d’un huis clos dont la situation se renverse dans le dernier acte grâce Ă  un scĂ©nario astucieux et pour lequel les comĂ©diens sont convaincants, en particulier un Jack O’Connell qui efface complètement George Clooney et Julia Roberts. Bref, un divertissement efficace, adulte et intelligent comme on aimera en voir plus souvent.

Le rĂ©alisateur du controversĂ© Iron Man 3 revient Ă  ses premières amours, le buddy movie de dĂ©tectives qui n’ont pas leur langue dans leur poche (remember l’Arme Fatale) avec the Nice Guys. Pour l’occasion il plonge avec dĂ©lice dans l’atmosphère des 70’s et entame son film en donnant le ton et le thème avec une voiture conduite Ă  toute vitesse par une porno star qui passe Ă  travers une maison et est retrouvĂ©e par un gamin. Complètement iconoclaste, le film gardera cet espritavec cette enquĂŞte dĂ©lirante dans le milieu du porno sur fond de revendication Ă©cologiques. Mais cela est complètement anecdotique.

En effet, comme souvent pour le scĂ©nariste-rĂ©alisateur Shane Black, l’important pour lui est la relation entre les personnages, le duo improbable qu’ils forment et les situations rocambolesques dans lesquelles ils s’embourbent. Avec une rĂ©alisation maĂ®trisĂ©e qui fait la part belle aux sĂ©quences de fĂŞtes dans les villas ou salons auto des 70’s, Russell Crowe et Ryan Gosling s’amusent comme des petits fous avec leurs personnages de dĂ©tectives. Le premier est Ă©videmment le gros dur qui n’hĂ©site pas Ă  se salir les mains, le second, le père ratĂ© Ă  l’arnaque facile. Ils forment alors un duo du tonnerre que l’on suit avec plaisir et un humour qui s’autorise presque tout avec un esprit sale gosse tellement rare maintenant au cinĂ©ma ! On espère mĂŞme les revoir bientĂ´t et surtout, on aimerait bien revoir Gosling dans plus de comĂ©dies Ă  l’avenir, ça lui va tellement bien !

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