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No Ordinary Family, bilan de la 1re saison

posté le 15/04/2011

no ordinary family

AprĂšs 20 Ă©pisodes, voici que la premiĂšre saison de No Ordinary Family prend fin. Peut-ĂȘtre mĂȘme que la sĂ©rie va dĂ©jĂ  tirer sa rĂ©vĂ©rence. Mais ce serait bien dommage de la voir disparaitre vu le petit vent de fraicheur qu’elle faisait planer sur le network.

J’en avais fait part aprĂšs les 5 premiers Ă©pisodes, No Ordinary Family avait tout de la sĂ©rie sans prĂ©tentions mais qui tenait grĂące au capital sympathie de ses deux acteurs principaux. Et l’on peut dire que les 15 Ă©pisodes suivants ont mĂȘme confirmĂ© cette tendance tout en crĂ©ant une mythologie de sĂ©rie agrĂ©able Ă  suivre avec des personnages tous bien Ă©crits et interprĂ©tĂ©s.

Pour rappel, No Ordinary Family raconte l’histoire d’une famille qui se voit du jour au lendemain dotĂ©e de super-pouvoirs. Cette experience va bien sĂ»r les rapprocher et ils vont devoir vivre avec tout le monde en essayant de les dissimuler Ă  tout le monde. Évidemment, une menace pointe le bout de son nez et on apprend trĂšs vite qu’ils ne sont pas les seuls Ă  avoir des pouvoirs et que tout cela n’est pas forcĂ©ment un hasard. no ordinary familyBien sĂ»r, en bonne production familiale, l’histoire est assez prĂ©visible, souvent remplie de bon sentiments et sans trop de violence. Mais force est d’admettre que plus l’intrigue progresse, plus elle devient intĂ©ressante tout en Ă©tant assez cohĂ©rente. Rien n’est superflu et les rebondissements (ennemis, rĂ©vĂ©lations, nouveaux pouvoirs, …) font toujours leur effet pour que l’on ai envie de savoir la suite. Si on n’attend pas trop de complications et une sĂ©rie agrĂ©able Ă  suivre, No Ordinary Family est lĂ  pour ça, mĂȘme si les bons sentiments ont de quoi Ă©nerver certains.

Mais lĂ  oĂč No Ordinary Family mettra tout le monde d’accord, c’est sur son casting. C’est Ă  ce niveau que rĂ©side tout le capital sympathie de la sĂ©rie et qui nous laisse accepter l’ambiance familiale de l’intrigue. Ainsi nous retrouvons Michael Chiklis et Julie Benz dans la combinaison des parents. Lui super fort, elle super rapide. No Ordinary Family Michael Chiklis Julie BenzTous les deux bĂ©nĂ©ficient dĂ©jĂ  du soutien des fans de fantastique et de sĂ©ries (the Shield et les Fantastic Four pour l’un, Buffy et Dexter pour l’autre) et leur rendent bien en Ă©tant parfaitement complĂ©mentaires. Il est assez rare de voir une alchimie aussi naturelle Ă  la tĂ©lĂ©vision et le couple fonctionne ici Ă  merveille. A tel point qu’on en oublierait presque les autres personnages si ils n’Ă©taient pas aussi bien traitĂ©s. Ainsi, on imagine bien que les enfants auraient vite pu paraitre casse-pieds et si c’est le cas pendant un moment (en particulier pour notre jeune tĂ©lĂ©pathe), ils Ă©volueront rapidement pour devenir finalement aussi attachants que leurs parents. Et les side-kicks ne sont pas en reste, en particulier Autumn Reeser tout simplement craquante dans le rĂŽle de l’assistante un peu geek (dĂ©bordant de rĂ©fĂ©rences aux comics …) de Julie Benz. Du cĂŽtĂ© des bad guys, accompagnĂ© d’assistants aux pouvoir aussi dangereux qu’au potentiel bien exploitĂ©, c’est Stephen Collins qui mĂšne la danse. Si si, le gentil pĂšre de famille de 7 Ă  la Maison est ici le mĂ©chant patron de l’histoire, … mais pas si mĂ©chant car il y a bien un point qui le rapproche de la famille Powell avant que ne dĂ©barque la machiavĂ©lique guest-star principale de la sĂ©rie, Lucy « XĂ©na » Lawless en personne. En gros, le casting forme un tout trĂšs cohĂ©rent qui a de quoi ravir les geeks comme le public familial.

Bien sĂ»r, qui dit famille avec super-pouvoir dit Quatre Fantastiques et Indestructibles. No Ordinary Family ne l’ignore pas et fait mĂȘme bon usage. Que ce soit par l’Ă©volution de l’intrigue ou des personnages, la sĂ©rie revendique clairement cet hĂ©ritage avec tout le respect qu’il se doit, sans le tourner en ridicule (Ă  part peut-ĂȘtre lors du final un peu trop grand-guignolesque).  Du coup, lorsqu’on se prend au jeu, on ne peut qu’ĂȘtre attachĂ© Ă  ces personnages et au ton de la sĂ©rie.

Au final, sans trop de prĂ©tentions, No Ordinary Family se rĂ©vĂšle ĂȘtre une sĂ©rie au capital sympathie indĂ©niable, de part son traitement efficace et ses personnages attachants. Alors oui, c’est gentil tout plein mais c’est aussi super honnĂȘte. Alors que d’autres sĂ©ries se prennent le chou Ă  essayer de devenir le nouveau Lost sans lui arriver Ă  la cheville et en prenant les spectateur pour des vache Ă  lait, NOF joue toujours franc jeu et nous fait toujours passer un agrĂ©able moment, et c’est bien ce qu’on demande Ă  la famille Powell. Malheureusement, faute d’audience, et malgrĂ© le potentiel hyper-intĂ©ressant rĂ©vĂ©lĂ© Ă  la fin du dernier Ă©pisode, ça sent un peu le roussi pour retrouver nos amis aux super-pouvoirs. Dommage.

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