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Rétro Pixar, 15 ans de bonheur (1re partie)

posté le 06/07/2010

Avec la sortie de l’excellent Toy Story 3 ce 14 juillet, il est temps de se replonger dans l’histoire du studio qui a révolutionné l’animation américaine tout en faisant de chaque film un petit bijou, bien au dessus des concurrents. De Toy Story à Toy Story 3, Pixar, c’est 11 films et 15 ans de bonheur !

Première partie : Lasseter inspire la philosophie Pixar

Tout à commencé grâce au succès de Star Wars. George Lucas créé Lucasfilm et donc une division informatique nommée Graphics Goup pour travailler avec ILM sur quelques projets. Mais après quelques problèmes financiers de Lucas (oui, c’est incroyable) l’équipe est rachetée par Steve Jobs pour intégrer Apple et John Lasseter commence à travailler sur quelques petits films d’animation par ordinateur. Avec tout de même quelques excellents courts-métrage qui seront très vite reconnus (Tin Toy, Luxo Jr, Knick Knack), le studio se fait alors remarquer par Disney qui propose à Pixar de réaliser un long métrage d’animation.

Ainsi, en 1995, après 4 ans de travail derrière les machines, Toy Story voit le jour et rencontre tout de suite un énorme succès en salles. Tout de suite, Pixar montre l’étendue de son talent. La technique balbutiante est bluffante mais elle est également au service d’une histoire intelligente et humaine. John Lasseter offre tous les ingrédients qui feront des futurs Pixar des succès dont deviendront des icônes. Tout de suite, Woody et Buzz devienne les meilleurs amis de tous les enfants de la planète et iront même jusqu’à se faire remarquer aux oscars de 1996. L’impact est tel que tout de suite d’autres studios (Dreamworks, qui vient de se créer, en tête) vont programmer leurs premiers films d’animation.

Après le succès phénoménal de Toy Story, Disney continue de faire les yeux doux au studio et lui propose un contrat pour cinq films. John Lasseter embraye alors sur une histoire d’insectes : 1001 Pattes. Pourtant la concurrence est déjà là puisque Dreamworks sort, à grand renfort de guest stars vocales, FourmiZ. Mais rien n’y fait, Pixar va dépasser son concurrent. A la fois au niveau technique puisque l’environnement entourant les personnages est superbe et réaliste, mais aussi au niveau artistique puisque les personnages sont très attachants et on peut voir dans l’histoire un petit message politique montrant clairement qu’il y a plusieurs niveaux de lecture dans leurs films d’animation.

Pour le 3e long-métrage, en 1999, John Lasseter décide de retrouver Woody et Buzz avec une nouvelle aventure. Entre les deux films, la technique a grandement évolué et Pixar a pris de l’assurance. Avec des personnage familiers, le réalisateur a une histoire qui lui tient bien à cÅ“ur. Aussi, alors qu’au départ Toy Story 2 était destiné à du direct-to-video, c’est finalement bien sur grand écran que le public le découvrira, et c’est encore un succès. Le film dépasse les attentes et Pixar offre une suite réussie qui égale (au moins) son prédécesseur. Les jouets illustrent toujours l’état d’esprit dans lequel baigne Pixar qui a toujours une longueur d’avance sur les autres concurrents.

Après ces 3 réussites incontestables, Pixar a donné un nouveau visage au film d’animation. Un vent de fraicheur que n’arrivait pas à retrouver son partenaire Disney. Et après 3 films d’affilée, John Lasseter va passer la main à ses disciples pour aller vers l’infini et au delà.

publié dans :Cinéma Retro

  1. 06/07/2010 à 13:47 | #1

    Article intéressant et sympa à lire. Je suis même plus sure d’avoir vu 1001 pattes.

  2. momomax
    06/07/2010 à 14:18 | #2

    Très sympa cet article !!

  3. 06/07/2010 à 23:49 | #3

    c’est vrai qu’on oublie 1001 pattes, alors que c’est une belle réussite. Bon la seconde période de Pixar correspond à celle que j’aime le moins.