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La Disparition d’Alice Creed, la critique

posté le 28/06/2010

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Encore un film avec Gemma Arterton cette annĂ©e ! Oui mais avec La Disparition d’Alice Creed il s’agit cette fois d’un petit film anglais oĂą elle peut montrer une autre facette de son talent.

2010, c’est un peu l’annĂ©e de Gemma Arterton. Son nom ne vous dit peut-ĂŞtre pas grand chose, mais la jolie demoiselle Ă©tait au gĂ©nĂ©rique des 2 blockbusters du printemps : Le Choc des Titans et Prince of Persia. Bon, c’est sĂ»r, elle y Ă©tait plutĂ´t cantonĂ©e au rĂ´le de belle plante, potiche de service et les films ne sont pas les plus rĂ©ussis qui soient !  Mais la jeune anglaise nous rĂ©servait 2 petits films oĂą elle nous montre l’Ă©tendue de son talent :  Tamara Drewe de Stephen Frears qui sort dans quelques semaines et aujourd’hui, La Disparition d’Alice Creed.

Bon, autant le dire tout de suite, si elle en montre plus dans ce dernier petit film, ce n’est pas pour autant que Gemma Arterton va exploser auprès du public et des critiques. Pourtant le film commence sous de bons auspices. Les 10 premières minutes sont intenses. Deux hommes mettent en place le lieu de dĂ©tention de la future victime. Cette introduction sans aucun dialogue mais montĂ©e de manière très efficace pose le ton et les bases du rĂ©cit qui sera un huis clos avec seulement 3 protagonistes, pas plus. Du coup, on est vite pris dans le film. Malheureusement, rapidement, J Blakeson fait trop tourner son histoire autour de multiples twists prĂ©visibles (hormis le gros twist central concernant les 2 kidnappeur qui est carrĂ©ment inattendu !) qui mèneront donc Ă  la fameuse disparition de l’hĂ©roĂŻne.

Pour son premier film, le scĂ©nariste de la suite de the Descent s’avère donc par certains moments efficace et intĂ©ressant mais veut trop en faire et indiffère alors Ă  un certain moment les spectateurs, surtout lorsque c’est tĂ©lĂ©phonĂ©. Mais il a devant de lui un Eddie Marsan (d’habitude cantonnĂ© aux second rĂ´les comme dans Sherlock Holmes) assez charismatique, un bon Martin Compston et surtout une Gemma Arterton qui attrape enfin la pellicule pour rĂ©vĂ©ler une facette de son jeu qu’on ne connaissait pas.

En conclusion, si le film est un petit huis clos efficace dans son introduction, le reste est tout de mĂŞme trop tĂ©lĂ©phonĂ© pour en faire quelques chose de mĂ©morable malgrĂ© quelques intentions intĂ©ressantes. Reste Ă  voir ce que fera le rĂ©alisateur par la suite. Quand Ă  Gemma Arterton, elle Ă©toffe petit Ă  petit son rĂ©pertoire. Peut-ĂŞtre qu’elle aura un jour un vrai rĂ´le intĂ©ressant.

PS : Merci au Club300 Allocine pour l’invitation.

publié dans :Cinéma Critiques ciné

  1. 10/07/2010 Ă  11:53 | #1

    Personnellement j’ai trouvĂ© le cĂ´tĂ© tĂ©lĂ©phonĂ© d’une intrigue dĂ©jĂ  vue 100 fois plutĂ´t assumĂ©. Je l’ai plutĂ´t vu comme un exercice de style lĂ©gèrement dĂ©calĂ© et j’ai passĂ© un bon moment, mĂŞme s’il est vrai que, dans le dernier tiers, l’abondance de rebondissement finit par fatiguer