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HACKERS, pirates de l’internet

posté le 14/10/2010

Avec THE SOCIAL NETWORK cette semaine qui sort sur les écrans, comparons-le avec un film traitant du fameux réseau international.


Bon j’aurai pu vous parler d’un TRON (mais celui est inattaquable malgré son aspect ultra kitsch), d’un TRAQUE  SUR INTERNET (thriller de base), d’un très kids WARGAMES (avec Matthew Broderick) voir ANTITRUST (avec Ryan Philippe ou un programmeur va se faire dérober ses créations) pour ne pas tomber dans le travers des films mêlant soit Science-Fiction, soit suspense pour parler du réseau Internet. HACKERS lui traite le sujet sous l’angle du complot gouvernemental, de la suspicion de surveillance, de manipultateurs omnipotents contre simples utilisateurs… Milieu des années 90, le réseau n’en est qu’à ses balbutiements, et n’a pas encore l’ampleur actuel… on parle encore du réseau en tant que « L’INTERNET » (lol).

Un hacker, qui a par le passé était déjà condamné pour avoir piraté un réseau gouvernemental et qui s’est vu interdire l’utilisation d’ordinateurs jusquà ses 18 ans, décide avec une nouvelle bande de potes (hackers forcément) de s’infiltrer un peu partout où ils peuvent jusqu’à ce qu’ils découvrent qu’un très gros virus menace le RESEAU.
Le fantasme du HACKER, véritable pirate des réseaux, s’insinuant partout où il désire, domine largement ce film de Ian Softeley avec Jonny Lee Miller (Sick Boy de Trainspotting) et Angelina Jolie (ben la pas-si-géniale copine de Brad). Malheureusement, du convenu et une très grande crise de rire nostalgique devant ces moussaillons informatiques devant leurs gros engins de calcul pouvant presque tout faire ( eh oui, un des nombreux clichés : avec un PC, on peut tout faire).

Ce qui est amusant dans ce film, c’est qu’il cristalise toutes les peurs d’une société qui pourrait être manipulée et en même temps percée de part en part, délestée de ses secrets par des petis génies s’introduisant dans des systèmes informatiques tellement complexes que seuls une poignée de personne saurait comment contrer ces attaques. Il a ceci de comique, lorsqu’on le visionne aujourd’hui, que toute l’interface ordinateur/réseau est représenté comme une incursion disco/electro avec lumières stroboscopiques et effets visuels vidéos dignes d’un concert de rock psychédélique des années 70. A chaque fois qu’une personne va se connecter au réseau d’un média, d’une institution  ou d’un autre environnement fermé, on plonge dans un univers qui est une sorte de Matrix avec des couleurs de GAY PRIDE faisant profondement penser à « la glisse » de la série culte SLIDERS, LES MONDES PARALLELES (qui passera à la télé entre 1995 et 1999). Plutôt risible, ce HACKERS, est annonciateur des craintes de toute une société d’information bientôt droguée aux médias. Evidemment, depuis, aucune crise énorme est apparu, certes, certains génies informatique ont faits quelques méfaits contre les bastions armés des grandes multinationales ou des gouvernements et ont pénétrés des réseaux ultra protégés. Oui, quelques infractions par ci et quelques piratages par là, mais à chaque fois, c’est plus par défi que par désir politique de changer le monde ou de détrousser une société. Le fantasme du tout informatique avec ses dérives les plus vénales pour le profit indivuel ou une gloire personnelle, n’est pas vraiment arrivé en fin de compte. Mais HACKERS est plutôt annonciateur de ce qui aurait pu se passer, dans un délire très science-fiction, mais restez calme, rien de bien vilain n’est encore arrivé. THE SOCIAL NETWORK surfe lui aussi sur les craintes et la perception mal intentionnée des détracteurs des merveilles qu’apportent les réseaux sociaux.

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