Une arnaque presque parfaite, la critique
En allant voir Une Arnaque presque parfaite de Rian Johnson avec 3 talentueux comĂ©diens comme Adrien Brody, Rachel Weisz et Mark Ruffalo, on pourrait s’attendre Ă un film sympathique. Oui, mais rien d’original.
Une Arnaque presque Parfaite, c’est l’histoire de 2 frangins arnaqueurs (le titre VO The Brothers Bloom est d’ailleurs plus appropriĂ©) depuis leur enfance. L’un veut raccrocher, l’autre veut quand mĂŞme lui faire faire un dernier coup.
Le film commence sous les meilleurs auspices. L’enfance des deux frères racontĂ©e en voix off et bien rythmĂ©e. La suite n’est pas vraiment Ă la hauteur. Certes, la première partie est très sympathique, en particulier les premières scène d’une Rachel Weisz candide comme jamais et donc Ă mourir de rire. Mais ensuite, l’histoire tire en longueur et tour en rond autour de cette arnaque qui n’en fini pas et devient confuse.
Le film ne parvient pas vraiment Ă trouver le ton juste. Il oscille entre le lĂ©ger (avec le personnage de Rachel Weisz et celui de l’acolyte japonaise et muette Bang-Bang qui sont excellents et très drĂ´les), et le lourd et dramatique (l’envie de raccrocher d’Adrien Brody et l’histoire d’amour mal venue, sans parler du final pourle coup assez inappropriĂ©).
D’un autre cĂ´tĂ©, le rĂ©alisateur soigne tout de mĂŞme son film avec des plans, des lumières et des mouvements de camĂ©ra très jolis et enlevĂ©s. Mais ça n’empĂŞche pas les acteurs d’en faire un peu trop alors qu’ils sont d’habitude excellents (en particulier Brody, assez lourd dans la mĂ©lancolie) et l’histoire de nous ennuyer.
On ressort donc de la salle avec l’impression d’avoir vu un film qui avait un Ă©norme potentiel de sympathie mais l’a gâchĂ© en Ă©tant pas assez proche des spectateurs. Dommage.
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