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Ultimate Game, la critique

posté le 09/09/2009

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Gerard Butler n’en fini pas avec les rĂ´les de bourrin, et pour la rentrĂ©e, il le fait dans Ultimate Game. Soit on accroche, soit on sort de la salle.

19142951Mark Neveldine et Brian Taylor sont des rĂ©alisateurs survoltĂ©s. Ils l’ont prouvĂ© avec les deux volets d’Hypertension. Cette fois ils remplacent Jason Statham par Gerard Butler dans l’univers des jeux vidĂ©o pour Ultimate Game, un film bourrin et dĂ©complexĂ©.

L’histoire est simple. Dans un futur proche, le milliardaire Ken Castle a crĂ©Ă© un nouveau jeu vidĂ©o live, Slayers, shoot’em up ou des prisonniers condamnĂ©s Ă  mort sont controlĂ©s par les joueurs (en gĂ©nĂ©ral des gamins). L’un d’eux, Kable, est proche d’obtenir sa libertĂ© après 30 victoires mais Castle ne l’entend pas de cette oreille. Au milieu de tout ça, un groupe de rebelle veut que ce jeu polĂ©mique adulĂ© par le public prenne fin.

Ce pitch de base et son univers pouvaient permettre de grandes rĂ©flexions, mais autant le dire tout de suite, Neveldine et Taylor ne sont pas les Wachowski bros, encore moins des Ridley Scott de Blade Runner ou Spielberg de Minority Report. Donc on restera plutĂ´t du cĂ´tĂ© de l’action movie dĂ©cĂ©rĂ©brĂ©.

ultgame hallLe film commence Ă©videmment en plein cĹ“ur de l’action. On dĂ©barque d’un coup dans ce jeu et cet univers. Et lĂ , durant la première demi-heure, soit on adhère, soit on quitte la salle. Il faut dire que les 2 rĂ©alisateur n’y vont pas de main morte avec une rĂ©alisation camĂ©ra Ă  l’Ă©paule et montage Ă©pileptique, il faut avoir l’estomac bien accrochĂ© pour rester les yeux ouverts devant l’Ă©cran. Une fois cette Ă©tape (et première partie du jeu) franchie, on commence Ă  dĂ©couvrir le futur que nous ont imaginĂ© les 2 rĂ©alisateurs : une dĂ©rive grandeur nature des Sims, un nouveau Bill Gates mĂ©galo, nano-technologies, technologies plus que tactiles, … Les idĂ©es fusent. Bonnes, mauvaises, clichĂ©es, innovantes, le duo Neveldine/Taylor a 40 idĂ©es Ă  la seconde pour l’univers, le scĂ©nario, la rĂ©alisation, le montage. Mais ils ont aussi un gros problème, c’est qu’ils n’arrivent pas Ă  les canaliser.

Du coup, au final, c’est un peu un gros n’importe quoi qui est projetĂ© de manière brute. Les rĂ©alisateurs n’ont pas vraiment de recul sur ce qu’ils nous livrent et donc en tant que spectateur, on ne sait pas trop comment le recevoir. On se demande bien Ă  quels instants on doit rĂ©flĂ©chir, rire, s’amuser ou encore ĂŞtre Ă©coeurĂ©.

Pour le jeu des acteurs, c’est un peu Ă  l’image des rĂ©alisateurs. Gerard Butler n’Ă©toffe pas beaucoup son jeu puisqu’il reprend ses airs de spartiates. Quand Ă  Michael C Hall, habituĂ© Ă  des rĂ´les assez intĂ©riorisĂ©s dans Dexter et Six Feet Under, il prend ici des vacances dans le rĂ´le du grand mĂ©chant qui lui sied pas trop mal. Mais on est donc loin de prestations oscarisable, surtout quand les dialogue ne volent pas très haut.

En rĂ©sumĂ©, voilĂ  donc un film qui sans ĂŞtre un navet risque bien de finir dans la bibliothèque des nanars bourrins cultes pour amateurs d’univers un peu barges et d’actions Ă  explosions sans rĂ©flexion.

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