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Retro : la saga Destination Finale

posté le 28/08/2009

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A l’occasion du 4e Ă©pisode qui vient de sortir (voir la critique ici), voici une petite rĂ©tro sur la saga Destination Finale qui a commencĂ© il y a 9 ans.

Destination Finale 1

Destination_FinaleEn 2000, la vague de slashers commence Ă  lasser les spectateurs, mais c’est sans compter l’ingĂ©niositĂ© de Glen Morgan et James Wong. Il dĂ©barque avec un nouveau concept : ce n’est plus un enième boogeyman que vont devoir fuir les ados mais la mort elle-mĂŞme. Il embarque alors une troupe de jeunes acteurs dont certains vont confirmer : Devon Sawa (La Main qui Tue), Ali Larter (Heroes), Kerr Smith (Dawson), Seann William Scott (American Pie). Et une bonne caution, Tony Todd, le Candyman.

Ce premier Ă©pisode est alors assez original et les Ă©tranges concours de circonstances inĂ©dits très ingĂ©nieux. Les comĂ©diens sont aussi convaincants et, mĂŞme si ils sont un peu stĂ©rĂ©optypĂ©s, on s’attache aux personnages, ce qui nous permet de vraiment s’intĂ©resser Ă  la manière dont ils vont mourir.

Le film arrive très bien Ă  jouer entre le premier et le second degrĂ©. Si bien qu’on rie devant les morts mais après le film, on fait quand mĂŞme gaffe aux objets qui nous entourent au quotidien. Le film est donc une rĂ©ussite. Pas un chef d’Ĺ“uvre, mais il a un fort capital sympathie qui fait que lorsqu’un second volet se profile, c’est une bonne nouvelle.

Destination Finale 2

destination finale 2En 2002, c’est David R Ellis (alors connu pour ĂŞtre rĂ©alisateur de 2de Ă©quipe sur Matrix 2, notamment la poursuite auto) qui reprend les rĂŞnes de la saga. Et il commence très fort. Un carambolage sur autoroute spectaculaire qui loin devant le crash d’avion du premier volet. Après ce morceau d’anthologie, on fait mieux connaissance avec la nouvelle Ă©quipe menĂ©e par A.J Cook et Michael Landes.

Cette fois, Ellis entraine clairement la saga du cĂ´tĂ© du second degrĂ©. Chaque mort est gĂ©niale et complètement imprĂ©visible. Le suspens est bien au rendez-vous Ă  chaque fois (les sĂ©quence du dentiste ou de la double mort après l’accident sont excellentes!).

Ce qui fait aussi le succès de ce volet, c’est qu’il est en pleine continuitĂ© avec le premier volet avec une explication logique. Les personnages d’Ali Larter et Tony Todd sont de retour et une mythologie Destination Finale s’installe avec ses causes et ses règles. Un troisième volet est donc incontournable.

Destination Finale 3

Destination Finale 3Pour ce 3e volet, James Wong revient Ă  la barre. Cette fois, malheureusement, le film n’arrive pas au niveau du prĂ©cĂ©dent. En effet, la sĂ©quence d’intro avec le grand huit est certes efficaces mais pas aussi intense que l’accident de la route prĂ©cĂ©dent.

Ensuite, les personnages sont une troupe d’ados demeurĂ©s (alors que pour les prĂ©cĂ©dent volet, il s’agissait plutĂ´t d’adultes, donc plus mĂ»rs, avec un vrai vĂ©cu), ce qui fait qu’on a plus de mal Ă  s’attacher Ă  eux. Seule Mary Elisabeth Winstead (Death Proof) arrive Ă  tenir son rĂ´le.

De ce fait, on a hâte que la mort fauche tous ces dĂ©biles mais cette fois, ça devient vite tĂ©lĂ©phonĂ©. Les morts ne sont pas très surprenantes (dĂ» sans doute Ă  la fausse bonne idĂ©e des photos rĂ©vĂ©latrices), et le cĂ´tĂ© gore a Ă©tĂ© amoindri. Ajoutez Ă  cela qu’il n’y a plus aucune relation avec les prĂ©cĂ©dent volet. Si ce n’est des explication du phĂ©nomène par Internet, point d’acteurs des prĂ©cĂ©dents volets ou de rappel de l’effet de vague. Ce volet s’embourbe donc dans des clichĂ©s et n’arrive clairement pas au niveau du second volet. On se demande alors si la sĂ©rie peut perdurer mais le n°4 va venir.

Destination Finale 4

Destination Finale 4 - poster frVu la dĂ©cĂ©ption qu’Ă©tait le 3e volet, la production rappelle David R Ellis (qui a entre temps rĂ©alisĂ© les sympathiques Cellular et Serpents dans l’avion). Excellente nouvelle qui nous fait espĂ©rer un retour au niveau de Destination Finale 2.

Le rĂ©sultat sera donc en demi-teinte. Certes, le film est meilleur que le 3e (des personnages plus adultes, des morts plus surprenantes, plus de gore), mais il n’arrive tout de mĂŞme pas au niveau du 2. La sĂ©quence d’intro (une course de voitures qui fonce dans les gradins) est bien foutue et l’idĂ©e du film 3D dans le film 3D est bonne mais sous-exploitĂ©e. D’ailleurs, c’est le premier volet a ĂŞtre en 3D. Non pas pour des effets artistiques ou d’ambiance mais juste pour renforcer le cĂ´tĂ© spectaculaire et horrifique des morts. De ce cĂ´tĂ© lĂ  c’est assez rĂ©ussi on se croirait dans une fĂŞte foraine.

Aux US, ce dernier Ă©pisode s’appelle The Final Destination. Titre rĂ©vĂ©lateur de la fin de la saga. Mais la mort ne peut pas ĂŞtre tuĂ©e, alors sommes nous vraiment Ă  l’abri de son retour sur les Ă©crans ? Nous verrons bien.

publié dans :Cinéma Retro

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