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2e film de l’été à mettre en scène des jouets après Transformers, voici G.I. Joe. Et comme pour les robots, c’est déconseillé aux plus de 20 ans.

On avait la mode des adaptations de comics, de jeux vidéos et maintenant, depuis Transformers, ce sont les adaptations de jouets des années 80. En attendant les Cosmocats, voici donc G.I. Joe. Hasbro a donc fait appel à Stephen Sommers, réalisateur de La Momie et responsable de Van Helsing, pour animer les poupées soldats.

L’histoire est donc on ne peut plus simple. Des méchants (l’organisation Cobra) a volé une valise de nanobots destructeurs et les G.I. Joe doivent les arrêter avant qu’ils ne dominent le monde !!! C’est sur ce pitch digne de nos scénarios enfantins que part le film.

Au milieu de tout ça, dans le camp des gentils on retrouve Channing Tatum, Marlon Wayans, Rachel Nichols, Adewale Akinnuoye-Agbaje, Saïd Taghmaoui et Ray Park dirigés par Dennis Quaid. Du côté des méchants (plus cools) Sienna Miller et Joseph Gordon-Levit dirigés par Christopher Eccleston. Sans oublier quelques guests qui voulaient revoir Sommers depuis La Momie. Autant le dire tout de suite, le jeu des acteurs n’est pas tip-top vu que les personnages sont très caricaturaux, dignes d’un dessin animé. En même temps, faut pas en demander plus pour ce genre de film.

Côté réalisation, Sommers fait dans l’exagération, on démarre dans l’action et ça continue pendant 2h sans laisser le rythme retomber mais sans être pour autant épuisé (comme pour Transformers 2). Au contraire, on a un cerveau équivalent à celui d’un gamin de 12 ans. Les scènes d’actions oscille entre le fluide et lisible et le brouillon. La poursuite dans Paris en est l’exemple (au passage il faudra dire aux réalisateurs US d’arrêter de mettre nos monuments n’importe où dans Paris) avec des scènes lisibles et parfois des effets spéciaux horribles. Quand au final, c’est clairement un plagiat des Star Wars (le héros va sauver la fille, un autre se bat au sabre au dessus du vide et pendant ce temps, une bataille de vaisseaux spaciaux autour de la base … ça ne vous rappelle rien?).

Au final, G.I. Joe, c’est juste un dessin animé live à regarder avec 12 ans d’âge mental comme quand on s’amusait avec les figurines. Peu de surprises, des situations attendues, quelques personnages charismatiques (Snake Eyes), du second degré, une rythme effréné et alors vous serez prêts à voir la suite (oui, une suite est très clairement annoncée!).

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