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Culte du dimanche : Dark City

posté le 23/08/2009

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Cette semaine, pour le Culte du Dimanche, un film noir et fantastique qui a eu son succès critique et est depuis considéré comme l’une des référence de Matrix : Dark City.

dark city afficheRévélé par The Crow, le réalisateur Alex Proyas devient tout de suite un créateur à suivre de près. Et bien qu’il ai depuis déçu de nombreux fans avec I, Robot et Prédictions, il reste tout de même un nom porteur d’espoir sur la destinée d’un film. Pourquoi ? Parce qu’en 1998, son Dark City est tout simplement une oeuvre culte.

L’histoire de cet homme qui se réveille en ayant perdu la mémoire dans une chambre d’hôtel avec une femme assassinée pouvait mener n’importe où. Elle nous entraintera dans Dark City, cité constamment plongée dans la nuit, refermée sur elle-même. Notre homme, poursuivi par la police, sera également la proie des Etrangers, des êtres bizarres à la recherche de quelques chose qui leur est inaccessible.

dark-city-murdochUne intrigue écrite de main de maître pas Proyas lui-même et par David S. Goyer (alors débutant et futur scénariste des Blade et Batman de Nolan) où chaque détail trouvera sa réponse dans cet univers fantastique. Un univers d’ailleurs très prenant avec cette ville prothéiforme et constamment plongée dans l’obscurité, dans laquelle on tourne en rond. Des décors qui évoquent pleinement les films noir, comme les costumes des différents personnages. On reste bloqué dans une ville assez intemporelle dans laquelle tout peut arriver. L’élément fantastique arrive assez vite pour ne pas nous surprendre, Les Etrangers, peuple des bas-fonds que gère la ville sont aussi mystérieux que sans pitié pour découvrir ce qui fait l’humanité. Le twist du film (qui n’arrive pas à la fin) est un élément qui fait que le film est culte. Il change la perception de l’intrigue et de l’univers posé que l’on avait jusque là mais change aussi la direction que le héros doit prendre.

dark_city_kieferEn plus d’étaler devant nous cet univers très noir, Alex Proyas dirige bien ses comédiens. Rufus Sewel dans le rôle du héros amnésique John Murdoch qui sera un « élu » malgré lui est parfait, Jennifer Connelly est la lumière de cette sombre cité, William Hurt en flic est toujours bon. Mais ce qui frappe aussi, c’est la prestation de Kiefer Shuterland (qui n’était alors pas encore le Jack Bauer qu’on connait) en savant barré et parano, génial. Sans oublier les différents acteurs bien choisis pour camper les étranger qui injectent un degré d’angoisse quand ils apparaissent (Richard O’Brien notamment).

C’est donc part son univers noir et influencé par les pulps, comics et autres références fantastique qu’Alex Proyas a réussi a faire de Dark City un film rempli de mystère, assez confidentiel et donc totalement culte. Culte qui s’est imposé quand est sorti Matrix et sa référence plus qu’évidente à Dark City.

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