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500 jours ensemble, la critique

posté le 05/09/2009

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Hier soir, c’était avant-première de 500 Jours Ensemble (merci UGC les Halles). Résultat, un film très attachant qui remonte tout de suite le moral.

500 days posterfrMerci à UGC Ciné Cité Les Halles qui nous a offert hier soir une véritable avant-première. En effet, alors qu’il ne se sera en salles qu’à la fin du mois et qu’il ne sera présenté à Deauville que cette semaine, j’ai eu l’occasion de voir 500 Jours Ensemble (500 Days of Summer en vo), introduit par le réalisateur himself, Marc Webb.

Et pour un premier film, c’est une véritable réussite. Un petit bijou. Un comédie sentimentale indépendante dans tout ce qu’il y a de plus beau. Pour l’histoire, c’est simple : un garçon, Tom (Joseph Gordon-Levitt), tombe amoureux de Summer (Zooey Deschanel) qui elle, ne crois pas à l’amour. Ensemble ils vont vivre une histoire pleine de sentiments. Mais ce n’est pas une histoire d’amour mais l’histoire d’une séparation.

deschanel-gordonlevitt Dès le début du film le ton est donné. Une narration, un esprit nostalgique, des répliques bien senties. L’histoire de base n’est pas spécialement originale mais le montage non chronologique et des séquences originales réussies (la séquence dansée est un délice et un concentré de bonheur, la séquence espérances/réalité assez triste) font que le film se démarque clairement des autres. Chaque instant vécu par les personnages, on a l’impression de l’avoir un peu vécu.

gordonlevitt-deschanelD’ailleurs, le couple Deschanel /Gordon-Levitt fonctionne à merveille. On s’attache tout de suite aux personnages. On comprend ce qu’ils ressentent, leurs joies, leurs peines, leurs déceptions, leurs espérances. Mais c’est loin d’être déprimant, d’ailleurs, on rit souvent, très souvent, de par les situation et les dialogues.

Ajoutez à cela une BO à tomber avec des titres de Temper Trap, the Smiths, Doves, Simon & Garfunkel, Wolfmother, Feist, Black Lips, Regina Spektor et même … Carla Bruni ! Tous s’intègrent parfaitement au film et nous impliquent dans les sentiments.

En fait, il n’y a pas grand chose à dire, ce film est une perle, un concentré de sentiments dont on ressort forcément avec le sourire. Dans la lignée des Garden State, Juno et autres High Fidelity, une bonne comédie sentimentale pas mièvre du tout. En bref, pour gouter au bonheur, rendez-vous dans les salles le 30 septembre.

Plus d’infos sur ce film

publié dans :Cinéma Coup de Coeur Critiques ciné

  1. 05/09/2009 à 17:21 | #1

    il a un t-shirt des Clash! c forcement bien ce film. vu la b.a, j’irai le voir je pense.

  2. chris
    25/12/2009 à 11:25 | #2

    Partagé !
    D’un côté, c’est effectivement un très beau film sentimental INDé avec des acteurs sains (dans le sens où on ne les a pas trop vu auparavant et qu’ils ne sont pas des bombes atomiques hollywoodiennes), une histoire qui sonne juste, de très bonnes idées d’images et un traitement au niveau des dialogues ancré dans la réalité, tout en flottant dans une ambiance musicale éthérée sans aucune fausse note dans le choix des morceaux (un des grands points forts du film). Ce qui fait qu’effectivement, on ressent les peines du « héros », on se sent effroyablement seul, on a envie d’aller faire un karaoké avec de la bière et de potes. Mais, car on sentait mon mais arrivé, je reproche à ce film un côté pas assez poussé dans ce qu’il essaie de DIRE ! La mention débutant le film promet un règlement de compte acide, réaliste et humoristique : mais il n’en est rien. On essaye tant bien que mal à reconstituer le déroulement des fameux 500 jours (au travers un montage déstructuré aussi anti-GPS que La Môme), le lead role masculin est tout simplement époustouflant mais la fille est … gentille, bizarre et effacée. Trop effacée. Qu’est ce qu’elle veut ? Qu’est ce qu’elle lui trouve ? Qu’est ce qu’ils ont comme amour ? Pas grand chose en fait : ils se regardent, ils sourient, ils essayent de se tenir la main, ils se font de blagues chez IKEA… ouais OK, c’est cool, c’est de la passion ressentie, mais ça n’a rien à voir avec de l’amour (oui je sais, chacun met ce qu’il veut derrière ce mot). Ils parlent jamais en fait, mais c’est pas pour autant qu’ils font l’amour comme des fous où qu’ils font de choses extraordinaires. Cependant, le film donne directement les éléments de réponses : elle veut pas de relations, lui croit absolument qu’il est au milieu de l’histoire de sa vie…et après il passe les ¾ du film à se lamenter sur ce qu’il pensait avoir. Le film aurait du aller plus loin dans les réalisations du héros : lorsque dans la superbe scène de l’écran splitté, sa vision édulcorée est brillamment mis en image, on aurait aimé que ce soit le point de départ à une seconde lecture de sa relation. En effet, il y a ce que lui pensait avoir, et il y’avait leur relation : banale, rigolote, sans fond et surtout une nana qui prend pas ses responsabilités, fuit tout confidence, ne veut pas s’attacher et ne veut pas s’intéresser à la vie de l’autre (alors que lui se donne). On comprend pas, mais encore une fois, les réponses sont données dès le début du film : la nana est juste un peu paumée dans sa tête et ne parviendra pas à se donner à lui, ni à vraiment sincèrement le respecter d’ailleurs. A mon sens, le film montre une relation qui cherche à agir comme un couple mais qui a oublié une chose primordiale : normalement, on se met pas avec quelqu’un juste pour ne pas être seul mais parce qu’on partage beaucoup de choses avec et que cette personne nous fait ressentir de choses (des choses réelles, préférablement).
    Alors le film est très inventif, la Bande Son est superbe, l’acteur masculin est superbe, la fille est plutôt pas mal dans son rôle, le ton est moderne et sympathique, mais le film traite une histoire d’amour de jeunes adultes comme une amourette de lycée, alors que dans leurs vies respectives il y a quand même des enjeux plus important que réussir son bac. Comme dirait Fox Mulder : on veut des réponses. Celles-ci sont malheureusement mis en fond pour privilégier la progression pathétique d’une relation/rupture : pas envie de dormir, la rancœur omniprésente, va m’appeler va pas m’appeler ?, moi je lui racontai plein de trucs elle nan, en fait elle était pas si géniale que ça, en fait on avait rien à voir ensemble…Plenty More Fish In The See comme on dit !!!

  3. 05/06/2012 à 18:18 | #3

    Nous sommes d’accord, un joli film et beaucoup de charme.