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2012, la critique

posté le 11/11/2009

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La fin du monde est lĂ , vous n’y Ă©chapperez pas ! Roland Emmerich nous donne un aperçu de l’apocalypse qui nous attend en 2012 dans le film du mĂŞme nom. La compilation ultime du film catastrophe !

2012Après l’Ă©chec monumental de 10 000, le rĂ©alisateur allemand revient Ă  ce qu’il sait faire de mieux, la destruction massive. Le Jour d’Après n’Ă©tait en fait qu’un aperçu de ce qui nous arrivera avec 2012. Pas besoin de vous raconter l’histoire de la prophĂ©tie maya qui nous prĂ©dit la fin du monde Ă  cette date. On va donc suivre John Cusack et toute sa clique dans leur course pour survivre Ă  la catastrophe.

Pendant 2h40 on va donc assister Ă  une grande course contre les Ă©lĂ©ments et la montre. Vous n’Ă©chapperez donc pas aux tremblements de terre gigantesques, au super-volcan, au tsunami mais aussi Ă  la famille dĂ©composĂ©e recomposĂ©e, Ă  l’humour russe, aux mĂ©chants politicards friquĂ©s, au chienchien de la bimbo qui survit Ă  tout. Car c’est tout cela 2012, un best-of du film catastrophe, un scĂ©nario clichĂ© qui tient sur un coin de serviette avec des personnages stĂ©rĂ©otypĂ©s qui ont beaucoup (mais alors vraiment beaucoup beaucoup beaucoup ! ) de chance. Une fois que l’on sait que l’on est en terrain connu, il n’y a plus qu’Ă  apprĂ©cier le spectacle.

20121Car oui, de ce cĂ´tĂ© lĂ , Emmerich assure un max. La fin du monde sur grand Ă©cran a vraiment du style. Le spectacle est grandiose. Des hĂ©ros en limousine qui essaient d’Ă©chapper au tremblement de terre au milieu de chutes d’immeubles de manière invraisemblable jusqu’aux tsunamis finaux en plein Himalaya, en passant par Yellowstone en lave et la destruction de la maison blanche, on en prend plein les yeux. Le rĂ©alisateur sait vraiment filmer la fin du monde comme personne (entendez surtout par lĂ  que lui nous laisse admirer les catastrophes qui se produisent Ă  l’inverse d’un certain amateur de robots gĂ©ants couillus) avec des effets spĂ©ciaux tout simplement gĂ©niaux et dĂ©taillĂ©s (je me suis mĂŞme dit que ça aurait Ă©tĂ© top d’ĂŞtre immergĂ© dedans en 3D). Bref, des sĂ©quences Ă  couper le souffle, d’une efficacitĂ© renversante.

2012-ppComme je le disais plus haut, les personnages sont assez stĂ©rĂ©otypĂ©s mais ils sont campĂ©s par un bon casting d’acteurs qui font bien leur boulot.  John Cusack en Mr. Toutlemonde, père de famille divorcĂ© embarque son ex (Amanda Peet) et ses gamins dans l’aventure pour les mettre Ă  l’abri avec une chance vraiment insolente, conseillĂ© par un Woody Harrelson plutĂ´t fun en gourou radio annonciateur de la fin du monde. Et d’un autre cĂ´tĂ© nous suivont donc le scientifique campĂ© par Chiwetel Ejiofor (et pour une fois tout le monde croit le scientifique d’emblĂ©e, Ă©tonnant !), son supĂ©rieur dĂ©tĂ©stable Oliver Platt, le gentil prĂ©sident Danny Glover et sa fille Thandie Newton.

En fait en deux mots, pour aller voir la fin du monde de 2012 mettez votre cerveau au placard juste pour en prendre plein les yeux. Et n’oubliez pas de prier lorsque la fin du monde arrivera pour avoir autant de chance que les hĂ©ros.

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