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Culte du dimanche : Dreamscape

posté le 24/08/2014

L’Ă©diteur Carlotta profite de l’Ă©tĂ© pour sortir un nouveau petit film fantastique des annĂ©es 80. Cette fois nous allons entrer dans les rĂȘves avec Dreamscape.

Ne vous fiez pas trop Ă  la magnifique affiche dessinĂ©e par Drew Struzan qui pourrait faire penser Ă  un nouveau volet d’Indiana Jones avec Dennis Quaid (et la prĂ©sence de Kate Capshaw est purement fortuite). Dreamscape n’a rien Ă  voir avec le cĂ©lĂšbre aventurier, sinon une certaine peur des serpents. Sorti en 1984, il s’agit de la 3e collaboration entre le rĂ©alisateur Joseph Ruben et l’acteur qui vient d’ĂȘtre rĂ©vĂ©lĂ© dans l’Etoffe des HĂ©ros et qui explosera plus tard dans l’Aventure IntĂ©rieure de Joe Dante.

Dans Dreamscape, Quaid incarne un jeune homme douĂ© de facultĂ©s psychiques particuliĂšres. Il est alors approchĂ© par le docteur Paul Novotny pour faire partie d’une expĂ©rience visant Ă  Ă©tudier les rĂȘves et les cauchemars de certains patients particuliĂšrement perturbĂ©s. Mais le gouvernement entre dans la boucle et a des intentions beaucoup moins sympathiques concernant les rĂȘves du prĂ©sident des Etats-Unis.

MĂȘlant expĂ©rience scientifique fantastique comĂ©die et espionnage, Dreamscape fait partie de ces films typiques des annĂ©es 80 qui Ă©taient rĂ©alisĂ©s avec quelques idĂ©es, beaucoup de fraĂźcheur et qui n’avaient pas peur de faire des bĂȘtises. Misant beaucoup sur le sourire craquant du jeune Dennis Quaid et son humour, le film pouvait alors facilement nous embarquer dans cette histoire invraisemblable, qui s’avĂšre parfois maladroite mais n’en est pas moins honnĂȘte et divertissante. Loin d’avoir la prĂ©tention d’ĂȘtre un grand film de SF, Dreamscape fait le boulot avec des personnages attachants et un pitch original.

Evidemment, le morceau de bravoure reste cette vision des rĂȘves apocalyptiques du prĂ©sident dans lequel un serial killer va s’immiscer et prendre une apparence qui, Ă  l’Ă©poque pouvait ĂȘtre effrayante. Car effectivement, les effets visuels on vieilli avec le temps et le monstre pourrait ĂȘtre tout droit sorti des premiĂšres saisons de Buffy. NĂ©anmoins, l’histoire reste intĂ©ressante, mĂȘme si le rĂ©alisateur n’a certainement pas eu les moyens de ses ambitions. Le film reste ainsi au simple stade de divertissement alors qu’il aurait pu ĂȘtre un mĂštre-Ă©talon de la SF. Le destin n’en fera qu’une petite sĂ©rie B sans grand personnalitĂ© mais maline et attachante.

Il faut dire que le film tient Ă©galement bien grĂące Ă  son casting, car Ă  cĂŽtĂ© du jeune malicieux Dennis Quaid, on retrouve deux pointures qui s’affrontent : Max Von Sydow et Christropher Plummer, ainsi que l’Indiana girl Kate Capshaw pour une petite romance simplette mais qui apporte encore une fois un cĂŽtĂ© touchant et innocent au film.

Si le film n’a pas marquĂ© le cinĂ©ma ni les annĂ©es 80 avec un succĂšs limitĂ©, il reste donc plutĂŽt plaisant et bon esprit, mais surtout, impossible de ne pas y voir une ressemblance avec un certain Inception qui peut quand Ă  lui aller au bout des choses, mĂȘme si les rĂȘves qui y sont associĂ©s sont plus rĂ©alistes.

publié dans :Cinéma Culte du dimanche

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