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Riddick, critique

posté le 23/09/2013

Près de 10 ans après sa dernière apparition sur grand écran, Riddick est de retour dans un film qui retourne aux origines du personnage et de Pitch Black.

Après avoir Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ© avec Pitch Black, Vin Diesel et son rĂ©alisateur David Twohy avaient mis les petits plats dans les grands en imaginant un ambitieux space opera autour du personnage et de son univers avec Les Chroniques de Riddick. HĂ©las, ils se sont bien Ă©loignĂ©s des origines et cela a fortement dĂ©plu aux fans du premier et le grand public n’a pas suivit. Il aura fallu tout le soutien des fans (et la promesse de sa participation Ă  de nouveaux Fast & Furious) pour que Vin Diesel puisse convaincre le studio d’offrir un nouveau film cet anti-hĂ©ros qu’il aime incarner.

Dans cette nouvelle aventure, le rĂ©alisateur a dĂ©cidĂ© de revenir aux origines de la saga en isolant Riddick sur une nouvelle planète après avoir Ă©tĂ© trompĂ© par ses gardes. Le voici seul, devant affronter une nouvelle faune particulièrement agressive et un dĂ©sert aride. Une fois qu’il y aura fait ses armes, il va devoir affronter deux troupes de mercenaires et une horde de monstres qui vont s’éveiller Ă  l’approche d’une tempĂŞte. Le canevas se rapproche ainsi beaucoup de Pitch Black (la planète aride et le design des nouveau monstres n’y est d’ailleurs pas Ă©tranger) et le dĂ©but des Chroniques de Riddick (avec la traque de Riddick).

Cette ressemblance avec le premier volet est Ă  la fois le point fort et le point faible du film. Point fort car cela permet, avec un budget rĂ©duit, d’avoir Ă  nouveau un film diablement efficace avec la violence que l’on peut attendre du personnage. Un sĂ©rie B de survie qui renoue avec plaisir avec la dĂ©couverte que l’on avait eu. Son point faible car, Ă©videmment, cela fait rĂ©gulièrement redite et le sentiment de surprise se fera rare, d’autant plus qu’il n’ira pas jusqu’au final assez noir que nous avions eu Ă  l’Ă©poque.

Si la personnalitĂ© des personnages secondaires sera rapidement Ă©vacuĂ©e dans des stĂ©rĂ©otypes grossiers de sĂ©rie B, on pourra par contre noter la vĂ©ritable volontĂ© par le rĂ©alisateur de donner plus de consistance hĂ©roĂŻque Ă  Riddick pour en faire une figure marquante, Ă  l’image d’un Conan sur une planète Ă©trangère. En effet, Twohy entoure Riddick d’un acolyte Ă  quatre pattes dont on pouvait craindre le pire au dĂ©part mais qui s’avère finalement plutĂ´t un atout Ă  la fois pour le hĂ©ros et pour nous attacher Ă  l’histoire mais surtout, malgrĂ© son sale caractère qu’on adore, il l’emporte dans une dernière partie vers un sommet d’hĂ©roĂŻsme sauvage malheureusement trop vite dĂ©samorcĂ©. Il s’en Ă©tait fallu de peu pour faire dĂ©finitivement de Riddick un vĂ©ritable personnage iconique de sĂ©rie B comme on n’en fait plus.

Retrouvant l’esprit de l’original, c’est un vrai plaisir de retrouver l’ex-taulard-monarque de l’espace en fuite sur une planète hostile comme au bon vieux temps. Évidemment on sent parfois quelques limites de budget mais le rĂ©alisateur s’en accommode plutĂ´t bien pour livrer un bon film de sĂ©rie B efficace et sans autre prĂ©tention, c’est bien tout ce qu’on lui demandait.

publié dans :Cinéma Critiques ciné

  1. OĂŻe
    25/09/2013 Ă  19:24 | #1

    Nikel je vais me projeter dans un siège pour lancer un regard d’acier sur ce film !! classe !