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Red 2, critique

posté le 16/08/2013

Bruce Willis et ses potes retraitĂ©s ne peuvent mĂȘme plus faire leurs courses tranquilles pendant la semaine, les voilĂ  repartis dans une nouvelle mission pour sauver leur peau et le monde.

En 2010, Red avait crĂ©Ă© la surprise au box-office. Il faut dire que ce sympathique divertissement sans prĂ©tention et rĂ©alisĂ© avec efficacitĂ© (Ă  dĂ©faut d’inventivitĂ©) et l’appui d’un beau casting enthousiaste avait de quoi faire passer 2 heures sans prise de tĂȘte. Évidemment, avec ce succĂšs, la suite Ă©tait inĂ©vitable. Toujours aussi peu inspirĂ© par le matĂ©riel de base du comic book de Warren Ellis, Red 2 nous offre donc Ă  peu prĂšs la mĂȘme histoire pour que le premier film, Ă  savoir un complot qui tente de tuer Bruce Willis et ses amis, la diffĂ©rence Ă©tant que cette fois les personnages sont bien Ă©tablis et qu’ils peuvent maintenant se permettre de faire un petit tour du monde.

Paris, Londres, Moscou, voilĂ  donc un petit peu les destinations prĂ©vues pour que Bruce Willis, John Malkovitch, Helen Mirren and co passent des vacances pas chĂšres. A cette fine Ă©quipe dĂ©jĂ  rodĂ©e s’ajoutent un Anthony Hopkins plus cabotin que jamais, Catherine Zeta Jones en Ă©ternelle vamp, et le ninja Byung Hun Lee venu donner quelques coups de pieds dans le vide. Inutile de dire que l’entente au sein du petit groupe fonctionne trĂšs bien et ils s’en donnent tous Ă  cƓur joie.

HĂ©las, ce sera bien la seule chose Ă  retenir du film car Red 2 ne fait pas beaucoup Ă©voluer ses personnages et se contente d’une histoire sans surprise, reprenant exactement les mĂȘmes Ă©lĂ©ments que le premier volet. Sans aucune inventivitĂ©, la comĂ©die d’action roule pendant 2 heures sur un sentier ultra balisĂ© et du coup, c’est l’ennui qui prime. Si le ton sans prise de tĂȘte et sans trop de prĂ©tentions est toujours lĂ , mais il souffre tout de mĂȘme de sacrĂ©es baisses de rĂ©gimes assez rĂ©guliĂšrement.

Et il ne faudra pas compter sur le gentil yes man Dean Parisot pour apporter un petit plus au film puisqu’il calque sa rĂ©alisation sur ce qu’avait fait Robert Schwentke. Ce sont donc des scĂšnes d’action assez claires, des poursuites sympas mais sans grand gĂ©nie qui vont tenter de rythmer le film. Le niveau d’efficacitĂ© exigĂ© Ă©tant le minimum syndical, sans ĂȘtre tape Ă  l’Ɠil ni honteux, le film fait donc son office de base mais sans grande exigence, sans nous Ă©tonner, sans nous emporter.

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