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Expendables 2, critique

posté le 29/08/2012

expendables 2 critique

Les vieux briscards à gros biscotos des années 80 sont de retour avec Expendables 2 et cette fois, ils ne sont toujours pas contents mais jouent enfin le second degré pour un spectacle explosif qui remplira de joie les fans.

On en rĂŞvait, en 2010 Sly l’a fait. Avec Expendables premier du nom, l’ex-Rocky/Rambo jouait la carte de la nostalgie et du casting balourd pour nous replonger dans le meilleur du cinĂ©ma d’action des 80’s/90’s. Mais le rĂ©sultat s’Ă©tait avĂ©rĂ© assez dĂ©cevant. Que ce soit l’histoire assez foireuse, la manière de filmer de Sly ou le traitement des personnages, le tout tombait malheureusement Ă  plat. Pour ce second volet qui aligne encore plus de stars, c’est le faiseur Simon West qui s’y colle.

Après avoir dĂ©livrĂ© un otage au NĂ©pal, une nouvelle mission attend l’Ă©quipe de choc menĂ©e par Barney Ross. Une mission de routine en Albanie qui va mal tourner puisque l’un des membres va y laisser la vie. A partir de ce moment-lĂ , ce n’est plus la mission qui compte mais la vengeance et le nouveau Vilain va en faire les frais.

Soyons honnĂŞtes, cĂ´tĂ© rĂ©alisation et scĂ©nario, c’est aussi catastrophique que dans le premier volet. L’histoire tient sur un timbre-poste et va tout juste nous occuper pendant 1h40 et Simon West ne brille pas vraiment derrière la camĂ©ra, se contentant de la poser lĂ  oĂą l’action se dĂ©roule. D’ailleurs, on peut mĂŞme dire que l’image est assez moche et que l’action est bien souvent mal cadrĂ©e, ne rendant que rarement justice aux bagarres mano-Ă -mano trop rapidement expĂ©diĂ©es.
On regrettera aussi que les personnages soient toujours aussi peu explorĂ©s Ă  l’image d’un Jet Li qui ne sera cette fois lĂ  qu’en clin d’œil mais il faut dire que la durĂ©e du film ne laisse pas le temps de se pencher sur leurs Ă©tats d’âme. Ce n’est d’ailleurs pas vraiment le but du film et la scène d’introduction qui nous entraine directement au milieu des explosions et fusillades dans des dĂ©cors dĂ©labrĂ©s nous l’a bien laissĂ© comprendre.

Mais si les gros dĂ©fauts du premier volets ne sont pas effacĂ©s, il y a pourtant quelque chose qui fait que l’on prend cette fois vraiment un gros plaisir coupable Ă  regarder Expendables 2. Ce petit plus, c’est le second degrĂ© complètement assumĂ© du film. Alors que le premier se prenait trop au sĂ©rieux, cette fois, on peut se lâcher. L’action, la plĂ©thore d’explosions, les centaines de morts (on a arrĂŞtĂ© de compter après la cinquantaine de la scène d’intro), c’est tellement too much que l’on s’en amuse et on se rappelle bien qu’après tout, c’Ă©tait un peu ça le cinĂ©ma d’action des 80’s (certes un peu exagĂ©rĂ© ici … quoi que …).

Mais surtout, cette fois, les personnages sont cette fois Ă©crits sous le prisme du second degrĂ© et ne se prennent que très rarement au sĂ©rieux. Stallone devient trop vieux pour ces conneries mais en joue carrĂ©ment, surtout quand les lĂ©gendaires gros calibres que sont Bruce Willis et Arnold Schwarzenegger (ce dernier se rĂ©gale d’ailleurs Ă  jouer plus mal que jamais) se battent Ă  ses cĂ´tĂ©s et alignent les dialogues rĂ©fĂ©rentiels un peu lourds mais Ă  mourir de rire. Plus que les membres de l’Ă©quipe comme Lundgren ou Crews, ce sont donc surtout les guests qui sont Ă  l’honneur et si Jean-Claude Van Damme s’amuse complètement en incarnant le mĂ©chant français de service, il n’est rien face Ă  l’arrivĂ©e explosive du loup solitaire incarnĂ© par Chuck Norris qui dĂ©gainera lui-mĂŞme un « fact » anthologique.

Si Expendables 2 est donc tout aussi bancal que son prĂ©dĂ©cesseur du cĂ´tĂ© de l’histoire et d’une rĂ©alisation Ă  l’ouest, cette fois pourtant, ça fonctionne grâce un rythme explosif et surtout un humour tellement 80’s que l’on est complètement de retour dans cette Ă©poque rĂ©volue du cinĂ©ma d’action et ça fait vraiment plaisir. C’est court, mais on y reviendra.

publié dans :Cinéma Critiques ciné

  1. 31/08/2012 Ă  09:54 | #1

    Si on retire le casting ce film est digne des meilleurs nanards… Les critiques dithyrambiques sur ce film est pleurer (vraiment !)… 0/4

  2. 31/08/2012 Ă  14:57 | #2

    Le premier était un nanar dans le mauvais sens du terme, cette suite est réjouissante !