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M. Popper et ses Pingouins, critique

posté le 15/07/2011

poppers penguins critique

Prenez Jim Carrey et des pingouins et vous obtenez forcĂ©ment une rencontre aussi drĂ´le que pleine de tendresse. C’est ça Mr Popper et ses pingouins.

poppers penguins afficheIl suffit de dire que Jim Carrey rencontre des pingouins pour se dire qu’on a envie de voir le film. D’une part parce que Jim Carrey reste encore l’un des actuels plus grand comiques nord-amĂ©ricains, et d’autre part car ça fait un moment que les pingouins maladroits squattent les Ă©crans mais toujours pour nous faire rire et nous attendrir. Autant dire que l’addition coulait de source et le film, bien qu’ultra conventionnel, ne nous fait pas moins passer un bon moment.

Ainsi, Jim Carrey campe ici un brillant promoteur immobilier qui, enfant, a vu son père s’Ă©loigner de lui. Aujourd’hui sĂ©parĂ© de sa famille, c’est lorsqu’il va hĂ©riter d’un Ă©trange colis qu’il va prendre conscience de tout ce Ă  cĂ´tĂ© de quoi il est passĂ©. Car ce fameux colis renferme une demi-douzaine de pingouins dont il va devoir prendre soin et qui lui permettront de renouer avec sa femme et ses enfants.

Tout est Ă©crit Ă  l’avance et on sait bien que l »histoire de cet homme qui a perdu les valeurs familiales au profit du capitalisme pour Ă©chapper Ă  sa dĂ©ception d’enfant va très bien se terminer, avec une famille soudĂ©e comme jamais. Et pourtant, on se prend au jeu.

Oui, on rentre dans cette histoire courue d’avance grâce Ă  un Jim Carrey qui n’a pas son pareil pour rendre son personnage dĂ©testable au dĂ©but pour le faire Ă©voluer vers quelqu’un de très humain avec ses failles, un enfant perdu qui se retrouve grâce Ă  ces pingouins. Jim reste fidèle Ă  lui-mĂŞme et l’on sent par certaines touches qu’il n’y a que lui qui pouvait apporter une certaine sincĂ©ritĂ© dans cette fable. Il ne fait pas le show comme par le passĂ©, ici, il sait rester subtil pour toucher plus profondĂ©ment et c’est rĂ©ussi. A ses cĂ´tĂ©s, les autres acteurs sont assez remplaçables mais on notera tout de mĂŞme l’humour dĂ©veloppĂ© autour de la pĂ©tillante Pippy.

Mais Ă  cĂ´tĂ© de Jim Carrey, les stars du films sont surtout les pingouins. Chacun dotĂ© de sa personnalitĂ© et de son vĂ©ritable caractère, ils forment un groupe unis qui fonctionne parfaitement. Ils sont drĂ´les, sautillants, attendrissants, bref, on aimerait bien en adopter un si on pouvait vivre dans un frigo gĂ©ant. D’ailleurs on pourra noter qu’il est quasiment impossible de voir par moments la diffĂ©rence entre des pingouins réèls et des pingouins en CGI tellement c’est parfois imperceptible et tellement Jim arrive Ă  leur donner la rĂ©plique de manière crĂ©dible. Bref, ces animaux sont tellement mignons qu’on leur pardonnerait toutes leurs bĂŞtises.

Et cĂ´tĂ© histoire, mĂŞme si elle est très prĂ©visible et conventionnelle avec des situations attendues et des rebondissements dĂ©jĂ  vus et une morale bien pensante qui pourrait en dĂ©goĂ»ter plus d’un, et bien elle passe tout de mĂŞme bien pour la famille grâce Ă  l’alchimie entre Jim et ses pingouins. Un agrĂ©able moment assez rafraichissant, c’est bien tout ce qu’on demande.

publié dans :Cinéma Critiques ciné

  1. Visiteur
    18/07/2013 Ă  02:40 | #1

    CE TITRE FRANCAIS EST LAMENTABLE ! IL NE S’AGIT PAS DE PINGOUINS DANS CE FILM, MAIS DE MANCHOTS. C’EST DINGUE QUE PERSONNE PARMI LES DIFFUSEURS FRANCAIS NE SOIT CAPABLE DE TRADUIRE CORRECTEMENT L’ANGLAIS. LE MOT ANGLAIS « PENGUIN » EST UN FAUX-AMI QUI SIGNIFIE « MANCHOT » ET JAMAIS « PINGOUIN ». (PINGOUIN, C’EST « AUK »).