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Catwoman, film pas très bon du jeudi

posté le 15/09/2011

Les super héros défilent au ciné cette dernière décennie, et ça n’est pas forcément pour le meilleur. Catwoman serait bien un des pires films de super héros jamais faits.

DC Comics a un peu de mal ! Avec Green Lantern il y a peu, il ne fallait pas se replonger trop loin pour se rappeler que les adaptations de l’autre Grande Maison de Comics n’étaient pas toutes fameuses. Catwoman est de ceux là. Pour moi, on peut déjà la rapprocher d’Elektra (argh) et Ghost Rider (beurk) ou certains diront de Daredevil (perso, j’ai adoré) car la femme chat est un personnage secondaire de comics et que son adaptation est miteuse ! Si elle a eu son propre comic book dans les années 90, c’est surtout en tant que méchante un peu tarée face à Batman qu’on la connaît. Et au ciné, il fallait passer derrière la terrible Michelle Pfeiffer qui fit un malheur dans le rôle dans Batman Returns !

Mais Catwoman 2004 ne trébuche pas à cause de la simple comparaison. Ca serait trop facile pour Hollywood qui aime souvent produire des films rien que sur la base de la réputation du sujet. La forme étant souvent bâclée et le fond expurgé jusqu’à ne plus vouloir rien signifier. Quelque chose est bien pourri au royaume des superproductions. Une réalisation clipesque et sans âme, un scénar’ translucide, des effets aussi moches qu’un épisode de Beetleborgs, un lead role perdu,… La bouse qu’est Catwoman sorti en 2004, réalisée par Pitof (non pas l’humoriste ni l’acteur de X, Titoff et Titof), avec Halle Berry en haut du générique (actrice typiquement pleurnicheuse qui essaye de s’imposer dans des rôles de femme forte mais qui n’a comme matière qu’un petit cul en plastique), accumule toutes les erreurs !

Dans un service genre agence de comm’ typique (avec son cortège de collaborateurs clichés : la petite grosse marrante, le collègue homo ultra enthousiaste, les créas en folie), l’aliénation totale règne. Avec un boss colérique et condescendant (Lambert Wilson parti à l’assaut des USA… et revenu aussi sec), la geek hippie crado Patience Philips est au bord du craquage ! A force de répéter un taf au mépris complet du peu de créativité qu’elle pouvait avoir, elle exécute des planches de visuels débilitantes, sans âmes et moches.

[Pour que Catwoman puisse être un produit dérivé moral et exploitable] Patience Philips va être témoin d’un acte vilain au sein de sa boite et va être poursuivie par la grosse société de produits cosmétiques (L’Oréal). Pour légitimer le film, on fait passer la vraie voleuse que Catwoman devrait normalement être, pour une somnambule psychotique qui se la joue justicière un peu expéditive, qui cherche à rétablir la vérité (beurk). Dans Catwoman, l’idée de base est qu’une femme absorbée par son travail, et voit des chats partout, acquière une super agilité et une force surhumaine, et le goût pour le Whiskas, en tombant dans une cuve de produits chimiques, balancée par un type de la sécurité.

Au passage, ils nous font le coup des produits de beauté toxiques comme dans Batman 1 de Tim Burton et la scène de la naissance de Catwoman, avec plongée dans les produits chimiques peut faire fortement penser à celle du Joker. Bref.

Adoptée par des chats en images numériques, Patience sait maintenant jouer au basket comme le petit ami de ta sÅ“ur, est devenu bipolaire, dort en haut de son étagère IKEA, mange du thon en boite à même son lit… Pour les superpouvoirs on repassera. En gros elle est devenue pire qu’Adrian Pasdar (Heroes) en Jim Profit à la fin de la série Profit (qui vit dans un carton et ronge des os). Halle Berry, actrice pire que tout, se transforme en giga prostipute de clip R&B, roule les R comme une ruscoff et est aussi intimidante que Miley Cyrus ! Bon, elle est venue chercher son Razzie Award ce qui prouve qu’elle a conscience d’être mauvaise. Certains puceaux apprécieront de la voir avec un fouet et faire sa toilette, ou dans des « catfights » dignes de Melrose Place, avec Sharon Stone accoutrées façon SM.

L’idée à retenir du film, ça n’est donc pas qu’une femme un peu tarée développe des superpouvoirs félins et essaye de se faire justice. Nan ! Même Max Payne était plus convaincant. Ce qu’il faut retenir c’est que pour un film où on dénonce l’illusoire pouvoir rajeunissant de produits de beauté (avec donc de terribles effets sur la santé), on constate qu’une bonne partie du film est gavée d’images de synthèse dégueulasses qui feraient passer l’Episode 1 de Star Wars pour « des décors subtiles et neutres toujours rehaussés de couleurs pour une illusion totale ».

Casting de rejetés une fois de plus : Benjamin Bratt, acteur beau gosse de 2003 dont la popularité s’est arrêté l’année suivante, Lambert Wilson en frenchie obséquieux (surement rajouté sur la fiche de paye parce que son nom de famille fait anglo-saxon et qu’il est pote avec le réal’), Sharon Stone en mégère vieillissante qui n’a pas dit son dernier mot (la seule qui tire son épingle du jeu).

Voilà quoi ! Si après ça vous avez envie de voir le film, merci d’aller voire les 2 Guerres des Boutons et nous dire ce que vous en pensez…parce qu’on s’en fout !

publié dans :Cinéma Film pas très bon du jeudi

  1. Vilaplana
    27/10/2014 à 15:42 | #1

    Je trouve le film Catwoman super les prises de vue , le décors l’histoire , les acteurs….sont remarquable je tire mon chapeau au réalisateur et au acteurs, dire que ce film est le pire film de super héros jamais fais et tout simplement honteux.