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Des filles en bikini et de la glace, le pitch alléchant d’un slasher moderne. Mais passé la chair, y’a plus grand chose à tirer de ce Bikini Girls On Ice.

L’idée de Bikini Girls on Ice, si on peut appeler ça une idée, plutôt un pitch gravos écrit sur un post-it, c’est de montrer des nanas en bikini qui se font poursuivre par un tueur psychopathe, qui va ensuite mettre ses victimes dans de la glace ! Donc, non, les filles en bikini ne feront pas de patinage. La seule chose qui patinera de cette heure et demi c’est bien le scénario qui tournera en cercles concentriques pour arriver nulle part !

Pour collecter des fonds pour je ne sais plus quoi, des filles d’université, je crois, organisent un lavage de voitures dans leur plus simple appareil pour attirer le chaland. Ca ça va, c’est compréhensible. Mais, l’endroit qu’elles auront choisi c’est une vielle station service abandonnée où rôde l’idiot du village : look d’un guitariste de Slipknot (métal tapageur), cheveux sales et filasses, combinaison bleu inversement propre, quotient intellectuel vraisemblablement peu élevé et attitude d’inadapté social.

Effectivement, Moe a la fâcheuse habitude de sauvagement assassiner des individus en poussant des grunts et des bruits de cochon fourrageant le sol à la recherche de truffes (#cliché de film d’horreur et slasher numéro 28 !). Après avoir enlevé leur top de bikini qu’il suspendra à un fil à linge, Moe plongera ses victimes parfois encore vivantes dans des bains de glaçons ! Pourquoi ? C’est la question à 1000 € !

Les scènes de meurtres sont peu montrées, mise à part une petite gorge tranchée et quelques gerbes de sang par-ci par-là envoyées sur les murs. Le seul truc amusant c’est bien ces gonzesses jeunes et charmantes qui se baladeront en maillots de bain pendant tout le film. Mais malheureusement il ne semble jamais faire froid dans cet arrière-pays. Sorte de tarantino sans talent où des filles vont se chamailler et parfois laisser échapper un sein à la Sophie Marceau, il y’a rien de bien à retenir de ce Bikini Girls On Ice, film une fois de plus où tout est dans le titre, vraiment tout. Et les repompes d’autres films font le reste.

Voilà, une fois de plus, une seule petite idée ne fait pas un film.