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When you’re Strange, la critique

posté le 07/06/2010

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Près de 20 ans après le film d’Oliver Stone, et Ă  l’approche des 40 ans de la mort de Jim Morrison, voici que Tom DiCillo retrace le parcours maudit des Doors dans When you’re Strange, un documentaire puissant.

When you're Strange affiche the Doors critique blog cinemaThe Doors. Un nom mythique pour un groupe de musique atypique qui a apportĂ© une grande pierre Ă  l’Ă©difice du rock avec un son vraiment particulier, des textes recherchĂ©s et un leader charismatique. Mais comme beaucoup, un groupe un peu maudit par cette gloire trop rapide. C’est le parcours que retrace Tom DiCillo dans ce When you’re strange.

Avec des images d’archives, le rĂ©alisateur raconte l’histoire du groupe de manière assez conventionnelle (la rencontre, la gloire, les excès, la chute) mais, grâce au caractère inĂ©dit de ces images et Ă  leur puissance, il arrive Ă  donner du caractère au documentaire. On n’a d’ailleurs pas l’impression de regarder un film mais bien un biopic dont les acteurs sont les vrais musiciens. L’autre atout du documentaire est sa narration. Non pas que Johnny Depp Ă©tait indispensable mais au moins, il sait parler du groupe de manière juste et avec tout le recul nĂ©cessaire, entre anecdotes faisant sourire et faits plus grave.

When you're Strange the Doors blog critique films cinemaBien entendu, le film s’attarde sur la figure emblĂ©matique du groupe qu’est Jim Morrison, le poète maudit au charisme indĂ©niable. C’est par lui que tout commence et tout fini et il est bien normal d’adopter cet angle. Mais Tom DiCillo n’en oublie pas pour autant les autres Doors. Ray Manzareck, Robby Krieger et John Densmore sont aussi prĂ©sents et ont leur rĂ´le Ă  jouer. D’ailleurs on voit bien que sans eux, Jim Morrison n’aurait pas pu continuer bien longtemps.

myscreens bog cinema critique film When you're strange Jim  MorissonEn plus d’ĂŞtre centrĂ© sur le groupe, DiCillo nous entraine Ă©galement dans le contexte historique tendu sur fond de guerre du Viet-Nam et d’apogĂ©e de la contre-culture. On comprend alors d’autant mieux l’importance de la musique des Doors Ă  ce moment aux USA et les consĂ©quences engendrĂ©es sur le groupe qui devra Ă  un moment prendre position.

Avec un montage parfait d’images bien choisies et un texte Ă  la hauteur de la rĂ©putation du groupe, When you’re strange rĂ©ussi donc Ă  nous faire rentrer dans l’esprit de la fin des annĂ©es 60 et la musique des Doors. Une seule envie en sortant de la salle, rĂ©Ă©couter les Break on Through, Light My Fire, Riders on the Storm ou autres The End. Dommage que le groupe ne soit plus. Mais c’est ce qui a crĂ©Ă© la lĂ©gende.

PS : Merci Ă  UGC d’avoir prĂ©sentĂ© le film en avant-première et d’y avoir invitĂ© John Densmore pour nous raconter une anecdote des plus poĂ©tiques (images de l’ami Garko).

When you’re strange from Garko on Vimeo.

publié dans :Cinéma Critiques ciné

  1. 07/06/2010 Ă  21:48 | #1

    mmmmmh pas mal ! cependant j’ai peur que le reportage porte peut etre trop sur jim Morrison. a voir comme meme