Culte du dimanche : The Mask
Le nouveau Jim Carrey sort cette semaine, en mĂŞme temps qu’une rĂ©trospective dĂ©diĂ©e Ă la cinĂ©mathèque. L’occasion de revenir sur le film qui a rĂ©vĂ©lĂ© l’acteur le plus Ă©lastique d’Hollywood : The Mask.
Si il est un acteur original Ă Hollywood, c’est bien Jim Carrey. Roi de la grimace qui a gagnĂ© ses galons d’acteur reconnu avec des rĂ´les plus dramatiques Ă partir de The Truman Show, il n’a jamais oubliĂ© d’oĂą il venait : la comĂ©die. Il faut dire qu’avec Ace Ventura et Dumb & Dumber, il a marquĂ© de son emprunte la comĂ©die US du dĂ©but des annĂ©es 90. Mais la rĂ©vĂ©lation internationale c’est avec The Mask qu’il l’obtiendra.
Il faut dire que cette comĂ©die fantastique lui permet de rĂ©vĂ©ler tous ses dons pour la grimace, amplifiĂ©s par des effets spĂ©ciaux jusqu’alors inĂ©dits. En effet, dans le film, il se retrouve affublĂ© d’un masque rĂ©vĂ©lant son « moi » profond, c’est Ă dire, un grand fan de Tex Avery romantique et doit lutter contre la pègre locale. Cette adaptation d’un petit comic-book par Chuck Russell est un carton au box-office. Il faut dire que le film est un parfait mĂ©lange entre le film noir et l’humour lĂ©gendaire des cartoons, plus simple d’accès qu’un Roger Rabbit. Il bĂ©nĂ©ficie en plus d’effets spĂ©ciaux Ă©tonnants. En effet, nous venions de dĂ©couvrir des dinosaures sur grand Ă©cran, et voilĂ que maintenant un gars tout simple pouvait se transformer tout seul en personnage de dessin animĂ© plus vrai que nature.
Bon, avec le recul, le film a vieilli et son ton peut paraitre trop enfantin Ă nos yeux d’adultes et aux enfants plus si innocents d’aujourd’hui mais on peut tout de mĂŞme en retirer deux qualitĂ©s indĂ©niables. Tout d’abord, c’est la rĂ©vĂ©lation de Jim Carrey. Les dons comiques et polymorphes de l’acteur canadien explosent ici au grand jour et lanceront une brillante carrière toujours emprunte d’originalitĂ©. Un grand comique Ă©tait nĂ© sous nos yeux : il grimace, bondit, danse, chante … bref, il fait un show juste Ă©norme. Et l’autre rĂ©vĂ©lation, c’est la première apparition Ă l’Ă©cran de la dĂ©licieuse Cameron Diaz qui, elle aussi n’aura de cesse de perfectionner son jeu et de choisir des rĂ´le de belle certes, mais toujours avec un goĂ»t dĂ©calĂ© (Mary Ă tout prix, Very bad things, Petits meurtres entre nous, …).
En 1994, The Mask aura remit au goĂ»t du jour l’esprit dĂ©jantĂ© des Tex Avery et aura fait exploser la carrière du plus grand comique de sa gĂ©nĂ©ration. Rien que pour ça, ça vaut le coup de le considĂ©rer comme un film culte non ?
publié dans :Cinéma Culte du dimanche
Effectivement un très bon souvenir au cinĂ©ma Ă©tant plus jeune. La dĂ©couverte de Cameron Diaz m’avait je pense plus marquĂ©e que celle de Jim Carrey 🙂
DĂ©finitivement culte !