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Culte du dimanche : Pulp Fiction

posté le 14/02/2010

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L’occasion ne s’Ă©tait pas encore prĂ©sentĂ©e, mais puisque le film de Quentin Tarantino est passĂ© cette semaine sur W9, profitons en pour parler de la Palme d’Or 1994 : Pulp Fiction.

pulp fiction affichePour un coup d’essai, un premier film, Reservoir Dogs Ă©tait une grande rĂ©ussite. On y dĂ©celait dĂ©jĂ  l’univers si particulier de Quentin Tarantino, son amour pour le cinĂ©ma et les personnages un peu barrĂ©s et losers sur les bords. En 1994, il remet le couvert avec Pulp Fiction qui le fait Ă©clater au grand jour.

Il faut dire que la rĂ©ussite scĂ©naristique de son premier film lui a permis de rassembler cette fois un casting de poids lourd. Entre stars dĂ©chues et talents Ă  reconfirmer, le casting de Pulp Fiction est simplement l’un des plus hallucinants qui ai Ă©tĂ© rassemblĂ© dans les annĂ©es 90 : John Travolta, Samuel L Jackson, Ving Rhames, Uma Thurman, Bruce Willis, Christopher Walken, Maria De Medeiros, Harvey Keitel, Tim Roth, Amanda Plummer, Eric Stoltz et Rosanna Arquette.

Tout ce beau monde est donc entièrement au service de cette nouvelle histoire de gangsters que dirige de main de maĂ®tre Tarantino en continuant de mettre en place son univers avec sa patte perso. pulp fiction danceEt cĂ´tĂ© scĂ©nario, il n’y va pas de main morte. Des dialogues percutants, des tirades Ă  rallonges joussives dĂ©clamĂ©es par des acteurs en pleine forme mais surtout, un montage non linĂ©aire qui fait travailler les mĂ©ninges du spectateur pour remettre les chapitres dans l’ordre et comprendre les dĂ©tails de certaines scènes. Et quand en plus ces scènes sont mĂ©morables, c’est un vrai bonheur. Car oui, il ne faut pas s’y tromper, Pulp Fiction regorge de personnages, scènes et dialogues destinĂ©s Ă  rester cultes : la danse de Travolta et Uma Thurman, le solo de Samuel L Jackson, le nettoyage de la voiture, la prise d’otages du coffee shop, l’Ă©change sur les hamburgers, …

En dehors du scĂ©nario, c’est aussi dans la rĂ©alisation que Tarantino impose son style. Violence, rĂ©fĂ©rences, plans rĂ©currents (le coffre) et BO d’enfer ressuscitant de petites perles. pulp-fictionC’est clair, il y a la « Tarantino’s touch », bercĂ©e Ă  la culture vidĂ©o. Et avoir un rĂ©alisateur avec ce style et cette dĂ©contraction en 2 films est tout simplement exceptionnel.

Le public ne s’y est pas trompĂ© en faisant un triomphe au film qui est l’un des plus apprĂ©ciĂ© des spectateurs Ă  ce jour. Et du cĂ´tĂ© des critique, c’est Ă©galement un carton plein. La consĂ©cration (parfois dĂ©criĂ©e) est venue en dĂ©cernant au film la palme d’or Ă  Cannes. RĂ©compense suprĂŞme qui placera Tarantino comme un rĂ©alisateur Ă  suivre de près et qui, en seulement quelques films est capable de rameuter le public sur son seul nom. Du coup, Pulp Fiction, compilation de ce qui peut ĂŞtre culte dans la sĂ©rie B devient lui-mĂŞme un film culte… comme presque tout ce que touchera Tarantino.

publié dans :Cinéma Culte du dimanche

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